Ce que nous verrons aux RVCQ cette année

Hier, Québec Cinéma dévoilait les grandes lignes de la programmation de la 34e édition des Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ), qui se tient cette année du 18 au 27 février.

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Hier, Québec Cinéma dévoilait les grandes lignes de la programmation de la 34e édition des Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ), qui se tient cette année du 18 au 27 février.

Comme toujours, cet événement, fait preuve de richesse et d’inventivité et affirme sa volonté de s’engager dans la diversification et la multiplication des activités offertes, à la grande joie des plus exigeants des cinéphiles, tout en sachant plaire à un public diversifié, grâce entre autres, à des programmes fournis de films en tous genres, ainsi qu’à plusieurs activités éclatées, réflexives ou divertissantes, et pour la plupart offertes en accès libre.

Au chapitre des films, on nous en annonce 330, dont 125 seront présentés en première. Outre les 240 courts métrages et la quarantaine de longs documentaires, une cinquantaine de films de fiction sera proposée. On y retrouve bien entendu la quasi-totalité des films sortis en salles l’an dernier, mais aussi plusieurs premières, dont quelques productions indépendantes qui n’auront certainement pas beaucoup d’espace médiatique en dehors des RVCQ. Pour notre part, c’est sur ces dernières que notre choix portera.

Voilà donc de quoi se compose le programme des primeurs de fiction présentées au 34e RVCQ :

  • Ana de Frédérick Maheux – un long métrage expérimental fait à partir de « found footage » qui se présente comme une enquête sur une cyber-secte impliquée dans la disparition de plusieurs femmes (dim. 21 fév. @ 21 h 30)
  • Avant les rues de Chloé Leriche – un premier long métrage sélectionné à Berlin dans lequel un jeune d’une réserve Atikamekw accède à la rédemption après avoir repris contact avec la nature et les racines de son peuple (film de clôture, sam. 27 fév. @ 19 h)
  • Boris sans Béatrice, le très attendu long métrage de Denis Côté, hôte de la soirée d’ouverture, présenté devant le public de Montréal, mais également de Québec et de Sherbrooke, grâce à une diffusion en simultané. (film d’ouverture, jeu. 18 fév. @ 19 h)
  • Copenhague – A Love Story de Philippe Lesage – Après avoir été fortement marqués par le premier film de Lesage Les démons, cette histoire d’amour interprétée en partie par des étudiants en théâtre danois nous intrigue fortement. (jeu. 25 fév. @ 20 h 30)
  • L’eau de la vie de G. Scott-MacLeod – film d’animation qui nous fera partager les histoires personnelles de six contrebandiers d’alcool au temps de la Prohibition américaine. (sam. 27 fév. @ 21 h 30)
  • Lost Soul d’Anik Jean et Jean-François Bergeron – « Scénario et la trame sonore sont inspirés du dernier album de Anik Jean. Les questionnements et le chagrin se transmettent par la musique ainsi que par la magnifique interprétation des personnages ». (mer. 24 fév. @ 20 h – Théâtre Outremont)
  • Montréal la Blanche de Bachir Bensaddek – À Montréal, à la veille de Noël, deux immigrés d’origine algérienne partagent quelques instants d’intimité forcée qui les forcera à se remettre en question. (lun. 22 fév. @ 20 h 30)
  • Toujours encore de Jean-François Boisvenue – un premier long d’un jeune doctorant en littérature comparée, c’est assez inusité pour mériter le détour. Une observation méditative sur la solitude urbaine. Intriguant. (dim. 21 fév. @ 20 h 45)

Pour prolonger l’expérience procurée par les films, c’est avec grand intérêt que nous suivrons les leçons de cinéma, des rencontres toujours inspirantes. Cette année, notre choix se portera sur celles données par Pascale Bussières (ven. 26 fév. @ 19 h 30), celle de Philippe Falardeau (mar. 23 fév. @ 19 h 30), et celle d’André Turpin (lun. 22 fév. @ 14 h), qui proposera « une leçon immersive, axée sur la direction photo où chaque étape de la création d’un plan du point de vue de l’image sera abordée ».

Nous irons aussi aux préludes, afin d’en apprendre plus sur deux films de 2016 que nous attendons : Embrasse-moi comme tu m’aimes d’André Forcier (mer. 24 fév. @ 17 h) et Nelly d’Anne Émond (ven. 26 fév. @ 17 h).

Enfin, nous essayerons de trouver le temps d’aller aux tables rondes, qui questionnent cette année des enjeux importants de notre cinéma. L’Éducation à l’image abordera la pertinence d’une politique d’éducation cinématographique (mar. 23 fév. @ 20 h 30), tandis que la seconde portera sur la Diversité culturelle à l’écran, un sujet chaud si l’on en juge par la récente polémique entourant les déclarations (inacceptables) de M. Morissette. C’est le jeudi 25 fév. @ 17 h, et ça devrait faire salle comble !

La 34e édition des RVCQ qui se tiendra du 18 au 27 février prochain est dédiée à Denis Héroux (1940-2015), réalisateur et producteur québécois décédé récemment. Tous les détails de la programmation sont disponibles sur le site web des RVCQ.

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