Sorti en 2007, Nitro avait été l’un des grands succès populaires de l’année. Neuf ans plus tard, Alain Desrochers et une partie de son équipe d’alors (montage, musique et direction artistique) reprennent du service dans ce Nitro Rush, un drame musclé écrit par Martin Girard (Angle mort) dans lequel Max se retrouve plongé dans l’enfer de la drogue. Une suite attendue qui aurait du suivre les traces de son prédécesseur au box-office, mais qui s’est ramassé l’un des gadins les plus cuisants du cinéma québécois récent, en raison sans doute à un bouche à oreille particulièrement néfaste.
Rare exemple de film d’action made in Québec, Nitro Rush a été présenté en première mondiale lors de la « Jackie Chan Action Movie Week » à Shanghai en juin 2016. Le film a été vendu dans plusieurs pays dont le Japon, l’Amérique latine, la France, la Corée du Sud, l’Allemagne ou la Turquie.
Résumé
Il y a six ans, Max est condamné à la prison à vie pour le meurtre d’un policier. Sa femme Alice décède quelques jours seulement après son arrestation. Leur fils Théo, alors âgé de 11 ans, ne s’est jamais remis de ce traumatisme et a toujours refusé de revoir son père, à qui il reproche d’avoir laissé sa mère mourir. Max souffre énormément de ce rejet. Il se console en sachant que son père Meg a obtenu la garde de Théo dont il lui donne des nouvelles, à chacune de ses visites en prison.
Théo est mêlé à une histoire de drogue. Plus puissante que l’ecstasy, la « nitro rush » arrive sur le marché et risque de faire des ravages à l’approche d’un grand rave annuel. Lors d’une vaste opération policière destinée à court-circuiter la distribution de cette drogue, le gangster l’Avocat et une partie de sa gang sont arrêtés et envoyés à Bordeaux. C’est là que Max découvre que son fils Théo est tombé sous la coupe du criminel qui se vante de l’avoir recruté dans son organisation.
Profitant d’une émeute dans la prison, Max réussit à s’évader et se lance à la recherche de son fils. Forcé d'abandonner son enfant au pire moment de sa vie, Max veut se racheter auprès de son fils. Il veut à tout prix profiter d'une occasion inespérée pour se faire pardonner et lui offrir une chance de s'en sortir. Activement recherché par la police, Max doit déployer des trésors d'habileté et d'ingéniosité pour se déplacer dans la ville. Il découvre que l'organisation criminelle de l'Avocat est maintenant dirigée par Daphné. Max réussit à forcer son chemin jusqu'à elle dans l'espoir de retrouver la trace de Théo et de son ami Charly, devenus proches de cette femme forte et redoutée.
Le premier face-à -face entre Théo et Max depuis six ans se déroule dans un climat pour le moins tendu. Max comprend rapidement que Daphné a l'intention de voler une importante cargaison de drogue chez les Chimistes et que ce vol est planifié avec Théo et Charly, sur qui elle exerce un profond ascendant. Coincé dans cette histoire louche bien malgré lui, Max prend les grands moyens pour assurer la sécurité de Théo. Durant ces moments de grande tension et de suspense, le père et le fils se déchirent, se rapprochent, s'expliquent, s'accusent... tout en s'efforçant de demeurer en vie.
Synopsis officiel
Distribution
Guillaume Lemay-Thivierge (Max) ; Michel Charette (Gardien Sylvain) ; Raymond Bouchard (Meg) ; Antoine Desrochers (Théo) ; Myriam Tallard (Alice) ; Madeleine Péloquin (Daphné) ; Antoine Olivier Pilon (Charly) ; Andreas Apergis (L’Avocat) ; Alexandre Goyette (Colosse) ; Jean-Nicolas Verreault (Chimiste Hugo) ; Sébastien Pérès (Chimiste Racine) ; Nathalie Cavezzali (Lectrice de nouvelles) ; Micheline Lanctôt (La Femme en noir) ; Junior Boucher (Le gardien) ; Brigitte Tremblay (La cook) ; Luc Proulx (Le mécano)
Fiche technique
Genre: film d'action - Origine: Québec, 2016 - Durée: 1h36 - Langue V.O.: Français - Visa: 13 ans et plus - Première montréalaise: 29 août 2016 au Starcité - Sortie en salles: 31 août 2016 sur 87 écrans au Québec - Tournage: durée de 34 jours à compter du 27 mai 2015 à Montréal et environs - Budget approximatif: 5,6 millions $
Réalisation: Alain DesRochers - Scénario: Martin Girard d'après une idée originale d'Alain DesRochers - Production: Antonello Cozzolino - Producteurs exécutifs: Marleen Beaulieu, Louise Lantagne, Richard Speer - Productrice au contenu: Johanne Larue - Productrice déléguée: Sylvie Trudelle - Société de production: Attraction Images avec la participation de Téléfilm Canada, SODEC, crédits d'impôts fédéraux et provinciaux - Distribution: Les Films Séville
Équipe technique - Costumes: Francesca Chamberland - Direction artistique: Dominique Desrochers - Montage images: Eric Drouin – Musique: FM Le Sieur - Photographie: Tobie Marier Robitaille - Son: Martin Desmarais, Marie-Claude Gagné, Stéphane Bergeron