Plusieurs sources rapportent aujourd’hui le décès survenu hier du comédien québécois Daniel Pilon, des suites d’une longue maladie. Le comédien avait 77 ans. Frère du comédien Donald Pilon, Daniel a été actif jusqu’en 2011 et a fait une centaine d’apparitions au petit et au grand écran.
Daniel Pion débute au cinéma en 1968, dans Le viol d’une jeune fille douce de Gilles Carle et enchaîne rapidement les tournages. Il retrouvera Gilles Carle à deux reprises, dans Red et La mort d’un bûcheron puis s’en ira tourner dans quelques productions internationales, dont la satire religieuse La voie lactée de Luis Buñuel. Mais c’est surtout à la télévision qu’il se fera un nom, apparaissant dans de nombreuses productions aux États-Unis. Au milieu des années 80, son interprétation du méchant nabab Naldo Marchetta dans la série Dallas lui ouvrira plusieurs portes et il ne reviendra tourner au Québec qu’épisodiquement. La légende veut qu’il ait été pressenti pour jouer les James Bond à deux reprises.
Dans les années 70 et 80, on l’avait vu occuper des rôles de soutien dans plusieurs longs métrages québécois, tels la comédie Après-ski de Roger Cardinal, le drame historique Quelques arpents de neige de Denis Héroux ou encore Malarek, du même Cardinal. De cet habitué de la série B, on se souviendra surtout de son rôle dans Les smattes de Jean-Claude Labrecque, où il incarnait Réjean, un jeune désoeuvré injustement accusé de meurtre qui se voit forcé de prendre le maquis avec son copain (campé par son frère).