Pierre-Luc Lafontaine et Fanny Mallette dans L’amour de Marc Bisaillon
Deux longs métrages québécois seront présentés en primeur mondiale aux festivaliers de la 37e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, qui se tiendra du 27 octobre au 1er novembre prochain.
Comme nous vous l’annoncions récemment, c’est le troisième long métrage de Marc Bisaillon, L’amour qui aura l’honneur d’ouvrir le festival, en première mondiale. Mettant en vedette Paul Doucet, Fanny Mallette et Pierre-Luc Lafontaine, L’amour relate l’histoire d’une mère qui cherche à comprendre le geste désespéré de son fils qui s’est enfui de la maison pour aller rejoindre son père vivant dans le nord-est des États-Unis. Le cinéaste signe là le troisième volet de sa trilogie traitant de culpabilité qui avait débuté en 2006 avec La lâcheté, puis en 2011 de La vérité. L’amour sort en salle au Québec le 16 novembre prochain.
La semaine d’après, soit le 23 novembre, sortira en salle le premier long métrage de Yan Giroux, À tous ceux qui ne me lisent pas. Les festivaliers auront la chance de le découvrir avant tout le monde le 28 octobre au Théâtre du Cuivre de Rouyn. Écrit par Guillaume Corbeil et Yan Giroux, le film s’inspire librement de la vie et de l’oeuvre du poète Yves Boisvert (1950-2012). Il s’agit nous dit-on « de la quête d’absolu d’un homme qui devra s’ouvrir aux autres pour ne pas finir oublié entre deux livres de cuisine. » Au générique, on retrouvera avec plaisir Martin Dubreuil, Céline Bonnier, Henri Picard et bien d’autres.
Trois autres longs métrages québécois proposés au public ont déjà fait l’objet de présentations dans différents festivals mais ne sont pas encore sortis : Genèse de Philippe Lesage (en salle le 15 mars 2019), Happy Face, le déroutant second long métrage d’Alexandre Franchi (en salle le 9 novembre) et le dramatique Dérive de David Uloth (sortie encore inconnue).
Enfin, signalons la présence des films de Sophie Dupuis, Chien de garde, qui sera projeté le 27 octobre à 14h, Wolfe de Francis Bordeleau et même la version restaurée du cinquantenaire L’initiation de Denis Héroux.
