Happy Face est une comédie dramatique indépendante, réalisée par Alexandre Franchi, qui signe là son second long métrage de fiction après The Wild Hunt en 2010. Le film a remporté le prix Communication et société lors de la 37e édition du Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.
Inspiré d’événements douloureux survenus durant l’adolescence du réalisateur, Happy Face (Happy Face – La tyrannie de la beauté en version sous-titrée en français) propose un récit d’amitié et de dépassement de soi, tout en portant un regard franc et sans complaisance sur notre société obsédée par la beauté. Selon les auteurs, qui se placent en réaction face au culte du corps formaté véhiculé notamment par le cinéma américain, l’un des buts du film est de confronter le public à sa propre perception en matière d’apparence physique. L’originalité du projet est que la plupart des rôles principaux ont été confiés à des non-professionnels atteints de lourdes malformations physiques. Leur prestation naturelle, et non dénuée d’un certain humour, permet à Franchi de livrer un portrait touchant de laissés-pour-compte qui essaient de surmonter la pression du regard d’autrui pour se sentir libre. En somme, un film qui permet d’alimenter un débat important et nécessaire.
Le film met en vedette des personnes défigurées dans un récit déstabilisant, parfois drôle et parfois violent. Bref, rien de trop mièvre et politiquement correct mais plutôt quelque chose de cru et de vrai.
-Alexandre Franchi
Citation ci-dessus extraite de la page de sociofinancement du film
Résumé
Seul homme de la famille depuis le départ de son père, Stan s'occupe comme il peut de sa mère atteinte d'un cancer qui lui a mutilé le haut du corps. Désespérée par son état qui ne cesse d'empirer, elle exige de son fils unique une attention constante, que ce cernier ne sait comment gérer. C'est donc avec l'espoir de mieux comprendre l'impact psychologique de la maladie que le jeune homme s'immisce dans un groupe de personnes marquées par de lourdes différences physiques inscrites à un programme de thérapie collective. Encadré par Vanessa, une jeune femme complexée par son embonpoint, les patients tentent de surmonter leur "laideur" par le biais de divers ateliers de réappropriation de soi. Mais les résultats tardent à se faire sentir. Jusqu'au jour où Stan leur fait la promesse de les aider dans leur démarche, en faisant de leur handicap un outil de combat...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Debbie Lynch-White (Vanessa), Robin L’Houmeau (Stan), Noémie Kocher (Augustine), David Roche (Otis), Alison Midstokke (Maggie), E.R. Ruiz (Jocko), Cyndy Nicholsen (Buck) et Rosalie Julien (Paulette)
Fiche technique
Genre: comédie dramatique - Origine: Québec, 2018 - Durée: 1h40 - Langue V.O.: Anglais, Français - Visa: en attente - Première mondiale: 6 octobre 2018, au FNC - Sortie en salles: 9 novembre 2018 sur un écran à Montréal
Réalisation: Alexandre Franchi - Scénario: Alexandre Franchi, Joëlle Bourjolly - Production: Stéphane Gérin-Lajoie, Alexandre Franchi - Producteur exécutif: Ester Velasco - Sociétés de production: Line & Content, Les Films de la Mancha, avec la participation financière de Téléfilm Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de MELS et des crédits d'impôts fédéraux et provinciaux - Distribution: Maison 4:3
Équipe technique - Costumes: Guy Cloutier, Mohammad Al Nami - Direction artistique: Valérie-Jeanne Mathieu - Distribution des rôles: Nadia Rona, Vera Miller - Montage images: Hubert Hayaud, Amélie Labrèche – Musique: Gabriel Scotti - Photographie: Claudine Sauvé - Son: Martin Pinsonnault, Christian Bouchard
