En dehors du hockey, le sport n’a quasiment aucune place digne de ce nom dans les productions québécoises. Pascal Plante, qui nous avait donné l’épatant Les faux tatouages il y a deux ans, change la donne avec Nadia, butterfly, un second long métrage dans lequel il sera question de natation et des défis de la retraite sportive.
Le cinéaste, qui nous dit-on a lui-même un passé de nageur de haut niveau, a écrit le scénario dans lequel il est question de Nadia, une championne qui nage pour le Canada aux Jeux olympiques. Éprouvée par sa vie de sacrifice, cette compétition prestigieuse sera sa dernière. Au terme de son ultime épreuve, Nadia dérape au rythme des nuits d’excès ponctuées de doute et de confusion. Cet étourdissement momentané ne peut toutefois pas occulter sa réelle quête intérieure ; cette recherche de son identité en dehors du monde de la natation.
Produit par Dominique Dussault de Némésis Films, Nadia, butterfly met en vedette pour la première fois au grand écran la nageuse médaillée aux Jeux de Rio Katerine Savard dans le rôle-titre, ainsi que la nageuse Ariane Mainville, fraîchement de retour des Jeux mondiaux universitaires à Naples, en Italie. Le monde de la natation a été mobilisé de façon pancanadienne pour le tournage, avec notamment la participation d’une autre ex-médaillée olympique, Hilary Caldwell, de Vancouver. Nous retrouvons également à la distribution le comédien Pierre-Yves Cardinal (Tom à la Ferme, L’échappée).
Le tournage de Nadia, butterfly a débuté le 20 juillet dernier à Montréal. Après une halte permettant à Katerine Savard de concourir aux Jeux panaméricains, la production reprendra jusqu’au début septembre, sur une période de 16 jours, avant de se conclure à Tokyo, au Japon, à la fin septembre jusqu’au début octobre, pour 5 jours. Le film devrait prendre l’affiche au Québec en 2020 grâce au distributeur Maison 4:3.