Les financements de la SODEC pour le volet indépendant

Le prochain film de réalisateurs remarqués tels que Rafaël Ouellet et André Forcier seront co-financés par la SODEC.

Cette semaine, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) a annoncé ses choix de soutien au financement de films québécois (volet indépendant). Quatre projets, sur vingt-cinq déposés, ont été retenus lors du premier comparatif à l’intérieur du volet d’aide sélective en production, longs métrages indépendants de fiction. Les projets retenus sont :

  1. Diego Star: Un récit mené sur la trame parallèle de deux solitudes qui s’effleurent. Celle de Nathalie, jeune mère monoparentale qui travaille à la cafétéria d’un chantier maritime et celle de Tahoré, marin de la Côte-d’Ivoire, auquel on impute le bris du cargo échoué dans les glaces près de Lévis. Compagnons d’infortune, ils se découvrent lentement et tentent de se rapprocher. Écrit et réalisé par Frédéric Pelletier. Produit par Métafilms.
  2. Camion: Camionneur d’expérience, Germain est impliqué dans un accident de la route qui cause la mort d’une femme. Son monde cesse subitement de tourner. A quelques années de sa retraite, Germain s’enfonce dans une léthargie qui inquiète Samuel, son fils cadet. Celui-ci part aux Etats-Unis à la recherche d’Alain, le frère aîné. Leur retour au village pour seconder leur père les réconciliera tout trois avec eux-mêmes. Écrit et réalisé par Rafaël Ouellet (New Denmark). Production : Coop Vidéo de Montréal.
  3. Jo pour Jonathan: Jo vit dans l’ombre de son grand frère au sein d’une banlieue aseptisée. Dans leur délinquance, ils s’intéressent à l’univers des courses de voiture. Un soir ils participent à l’une d’elles mais ne franchissent jamais la ligne d’arrivée. Jo deviendra Jonathan. Écrit par Alexandre Laferrière et Maxime Giroux. Réalisation : Maxime Giroux (Demain). Production : Nouveau film.
  4. Coteau Rouge: Hélène, qui veut détruire Coteau Rouge, un quartier de Longueuil, ne peut pas enfanter. C’est Micheline, sa mère, qui portera son bébé. Ce portrait de famille est une charge contre la gentrification et une apologie des valeurs familiales, doublé d’un regard ironique face à la bourgeoisie. Écrit par André Forcier, Linda Pinet et Georgette Duchaîne. Un film de André Forcier (Je me souviens ). Production : Les Films du paria.

Les résumés sont fournis par la SODEC.

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