Étant donné que les meures de confinement et d’isolement sont encore en vigueur pour un certain temps, rendez-vous tous les jeudis pour quelques suggestions de longs métrages de fiction québécois à ne pas manquer à la télé. Bon cinéma!
Coteau rouge d’André Forcier (dimanche 3 mai à 6h sur Ciné-Pop, en reprise le 8 mai à 1h25) – Dans un quartier populaire de la région de Montréal, une famille ouvrière quelque peu désunie tente de faire face à la gentrification de leur environnement. Dénonciation virulente des travers de l’embourgeoisement porté par l’habituel regard foutraque de l’iconoclaste Forcier. Une critique sociale déjantée et finalement, tout à fait pertinente. – Détails et bande annonce
À tous ceux qui ne me lisent pas de Yan Giroux (lundi 4 mai à 21h sur Super Écran 1) – Ami des mal-aimés, le poète Yves Boisvert consacre toute son énergie à boire, à draguer les filles et à écrire ses vers maudits, les retravaillant sans arrêt, au fur et à mesure que l’inspiration lui vient. Le portrait est peut-être un peu sage, mais pour une fois que la littérature québécoise s’invite au menu d’un long métrage de fiction, on ne boude pas notre plaisir – Détails et bande annonce
À l’ouest de Pluton de Myriam Verreault et Henry Bernadet (jeudi 7 mai à 6h sur Ciné-Pop) – Pas tout à fait oeuvre de fiction et pas complètement documentaire, ce beau « petit film » datant de 2009 suit pendant 24 heures le quotidien d’une dizaine d’adolescents de la banlieue. En ressort un chassé-croisé mêlant l’humour au drame et qui offre un témoignage encore très pertinent de leurs préoccupations et de leur façon de voir le monde. – Détails et bande annonce