On apprenait hier le décès, à l’âge de 93 ans, du chanteur, animateur et acteur québécois Paolo Noël. Dans l’article de La Presse canadienne, on apprend qu’il souffrait de la maladie d’Alzheimer et avait récemment été admis aux soins palliatifs.
Né à Montréal le 4 mars 1929, Paolo Noël a débuté sa carrière à la fin des années 1940. Connu pour ses nombreux succès populaires (« La chanson du petit voilier », « Je n’aime que toi », « Le temps des guitares, « Flip-flop-fly », etc.), Noël a aussi été un animateur très apprécié du public, que ce soit à la radio ou à la télévision, pour Radio-Canada et Télé-Métropole. Pour cette dernière il animera avec Dominique Michel l’émission « Toast et café » et sera avec Gilles Latulippe à la barre de « Les tannants de chez-nous ». En 1968, au Gala des artistes, il est élu « Monsieur Radio-Télévision » par les lecteurs de Télé-Radiomonde.
Figure incontournable de la ritournelle québécoise, Paolo Noël a connu une carrière plutôt modeste au grand écran. Il avait fait ses débuts dans Danger pour la société de Jean Martimbeau, en 1969, alors qu’il était au sommet de sa gloire. Quatre ans plus tard, on le voit dans la comédie Y’a toujours moyen de moyenner! de Denis Héroux. Toutefois, c’est bien plus tard qu’il obtiendra des rôles un peu plus étoffés, notamment celui du tueur à gages Tony Potenza dans la troisième saison d’Omertà – La Loi du silence (1999). Un costume de malfrat qui lui allait à merveille et qu’il enfilera de nouveau en 2012 dans le long métrage Omertà de Luc Dionne, sa dernière apparition au cinéma. Paolo Noël a aussi fait partie de Les Immortels (Paul Thinel, 2003), avec Jean Lapointe, et a joué un petit malfrat en cavale dans la comédie Les doigts croches (Ken Scott, 2009) aux côtés de Roy Dupuis, Patrice Robitaille, Jean-Pierre Bergeron et Claude Legault. Il avait aussi obtenu un rôle de soutien dans la comédie satirique Coteau Rouge d’André Forcier en 2011.