Comédie de Denis Héroux (1973). Avec Jean-Guy Moreau, Yvan Ducharme, Willie Lamothe, Dominique Michel.
La journée du 16 juin commence pour Yvan que l’on voit conduire la grosse Cadillac noire de Monsieur Champagne jusqu’à un coquet bungalow de Westmount. Le beau frère d’Yvan, Sam, lui aussi commence sa journée. Sam est un sympathique niaiseux talentueux dans les imitations en tout genre et qui ne rate pas une occasion pour sortir une niaisere. Il mène une vie bien rangée dans son petit unifamilial de banlieue, avec sa femme et ses deux gamins… véritables petits chenapans qui prennent le même chemin que leur père.
Attention: vous ne direz pas que vous ne le saviez pas! Ce résumé dévoile la totalité de la magnifique intrigue du film de Denis Héroux…
Par cette belle matinée ensoleillée, Yvan vient donc chercher son beau frère et l’emmène dans la belle Cadillac rose de Madame Champagne. Un char avec l’air climatisé, mon Sam, c’est comme une anglaise, c’est bon quand on est d’dans… Ca c’est Yvan!
Sam, travaille à la Caisse, dirigée par Wilfrid Turgeon, le directeur de la Caisse, passe le plus clair de son temps à brasser les grosses affaires de ses belles secrétaires. Yvan est revendeur d’autos à la goualante exacerbée et se met en tête de montrer à son beauf comment s’en sortir dans la vie… C’est sûr qu’avec son verbiage et sa façon de mentir à tour de bras, parfois le Yvan se met dans le trouble. C’est ainsi qu’il utilise less talents d’imitateur de son beau frère afin qu’il se fasse passer pour Bernard Geoffroy, un politicien influent afin de mystifier Turgeon en lui faisant croire qu’il serait prêt à investir l’argent du parti dans la Caisse du Willy. Inutile de dire que Sam est pas emballé parla gammick, mais don’t énarve yourself…Y’a toujours moyen de moyenner… lui dit Yvan.
Mais le 16 juin, c’est la fête à sa Marie… Alors on va aller manger un Chicken Sukaï au restaurant chinois qui est juste en face de L’Eros Bar, justement là où Monsieur Geoffroy doit rencontrer Turgeon. Sam profite de l’occasion et se déguise en Geoffroy pour aller rencontrer Turgeon dans le bar d’en face. Chassés croisé burlesques…
Mais les entourloupettes n’ont pas fini pour Sam, qui doit maintenant se faire passer pour Candy Lamour, la muse du politicien et du monde interlope. Le taureau Willy, est bien vite en affaire et essaye de se manger son petit Candy. Yvan arrive à la dernière minute et sauve son beau-frère des griffes du monstre. Et voilà notre trio à la recherche de quelques demoiselles pour satisfaire les appétits du Turgeon, et aboutissent chez les Champagne… qui organisent justement une petite sauterie en l’honneur de Mozart. Et voilà nos trois drilles dans une réception de la haute société, aussi dépareillés dans cet endroit qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine…
Bon, ensuite un autre gag nous présente une énième menterie sur un soi-disant téléviseur couleur, Marie qui découvre le pot aux roses concernant Candy Lamour, Sam qui est obligé de se déguiser en SÅ“ur Gladys pour rencontrer Willy et qui tombe par hasard sur la confrérie des SÅ“urs drabes au grand complet. Il doit alors passer une soirée complète au couvent. Geoffroy qui tombe par hasard sur Turgeon alors qu’il tente de mettre la main sur Yvan, qui lui raconte tout… et voilà que les supercheries d’Yvan et de Sam sont découvertes. Turgeon, Geoffroy, Marie se retrouvent alors sur les traces de Sam qu’ils coincent au couvent… et tout ce bazar finit en course poursuite dans les rues de Montréal… Sam qui sauve la vie de la vraie sÅ“ur Gladys de San Antonio, Texas et qu’il pavient à persuader d’ouvrir un compte dans la Caisse de Willy… Et donc Yvan de conclure que tout finit par bien s’arranger pour Turgeon, Sam, Marie et Yvan… car bien entendu, y a toujours moyen de moyenner.
© Charles-Henri Ramond, décembre 2008