Films du Québec

Les 12 travaux d’Imelda est une comédie crite et réalisée par Martin Villeneuve (Mars et Avril, 2012). En 2014, il remporte un prix d’interprétation pour son court métrage Imelda, qui eut une belle carrière en festival. Ce premier épisode fut suivi de deux suites sorties en 2020 (Imelda 2: le notaire et Imelda 3: Simone). Ces trois capsules inspirées de la vie de Mélenda “Imelda” Turcotte Villeneuve, grand-mère du réalisateur décédée en 2012 à l’âge de 101 ans, ont été agrémentées de neuf saynètes additionnelles pour former ce long métrages de 90 minutes.

Refusé par les institutions de financement public (qui ont toutefois accordé du financement à la mise en marché et à la promotion), Les 12 travaux d’Imelda a pu voir le jour grâce à la ténacité de son auteur et à la générosité des comédiens et des membres de l’équipe, qui ont tous accepté de travailler bénévolement sur le projet.

Présenté en première au Festival de cinéma de la Ville de Québec le 9 septembre 2022, le film est sorti en salle au Québec le 28 octobre de la même année.

Principales récompenses : meilleur montage au Whistler Film Festival (décembre 2022), meilleur acteur au Festival du Film Canadien de Dieppe (mars 2023), meilleur réalisateur pour Martin Villeneuve lors de la 8^e édition du Canada China International Film Festival (CCIFF, août 2023).

Notes du réalisateur

Ma grand-mère était un volcan en éruption constante, un petit bout de femme douce-amère, un personnage plus grand que nature. De son vivant, elle en a fait voir de toutes les couleurs à son entourage. Malgré son sens aigu du drame, son aigreur, ses souffrances, son humour décapant, son franc-parler, son acidité, le regard atypique qu’elle portait sur le monde et ses constats parfois paradoxaux et déroutants, elle avait un grand cœur et faisait preuve d’une générosité hors du commun. Croyez-moi, en huit ans j’ai pu approfondir ce personnage et fut amené à en étudier toutes les facettes, des plus lumineuses aux plus sombres. D’un point de vue privilégié d’un petit-fils qui l’a bien connue et observée de son vivant, mais aussi selon la perspective d’un artiste qui y a vu un sujet extrêmement riche de sens. Imelda ne se résigne pas à l’idée de vieillir. Plutôt mourir que de cesser de vivre! Sans peur, par bravade, elle commet les pires imprudences, des témérités suaves et libératrices. Tant par ses répliques directes et parfois irrévérencieuses que par ses actes audacieux, Imelda fait parfois rire tout en nous laissant comprendre qu’il s’agit là de la seule façon de bien vivre et d’aller jusqu’au bout de sa vie.

Notes du réalisateur extraites du dossier de presse de Les 12 travaux d’Imelda fourni par Maison 4:3