Une langue universelle, le nouveau long-métrage de Matthew Rankin (The Twentieth Century) a été sacré Meilleur film canadien au Vancouver International Film Festival, dont la 43e édition se tenait du 26 septembre au 6 octobre.
Le « Summit Award » est décerné au réalisateur d’un long métrage narratif réalisé par un cinéaste canadien ou autochtone établi. Il est accompagné d’une bourse de 15 000$ remise par la Guilde canadienne des réalisateurs.
Scénarisé par Matthew Rankin, Pirouz Nemati, Ila Firouzabadi, et produit par Sylvain Corbeil, Une langue universelle (Universal Language) est le représentant canadien dans la course à l’Oscar® du Meilleur film international. La date de sortie n’est pas encore connue (Maison 4:3).
Synopsis officiel: Quelque part entre Téhéran et Winnipeg. Negin et Nazgol trouvent un billet de banque gelé dans la glace et cherchent une façon de l’extraire. Massoud guide un groupe de touristes confus à travers les monuments et sites historiques de plus en plus absurdes de Winnipeg. Matthew abandonne son travail au gouvernement du Québec et entreprend un voyage mystérieux pour rendre visite à sa mère. Leurs identités personnelles, l’espace-temps et la géographie de ces trois histoires se fondent, s’enchevêtrent et se répondent dans cette comédie surréaliste de désorientation.
Le film met en vedette le cinéaste lui-même, ainsi que Mani Soleymanlou (La femme de mon frère), Danielle Fichaud (Aline), Pirouz Nemati et les jeunes Rojina Esmaeili, Saba Vahedyousefi et Sobhan Javadi, pour la première fois à l’écran.