Les cégépiens participant au Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) ont dévoilé hier les deux films lauréats de la 14e édition. Le prix du meilleur long métrage a été remis au drame historique Soleils Atikamekw réalisé par Chloé Leriche, tandis que le prix du meilleur court métrage a été attribué à Un trou dans la poitrine de Jean-Sébastien Hamel et Alexandra Myotte.

Dans son allocution, le jury a qualifié le film de Chloé Leriche de « film d’actualité, nécessaire et dur ». Émus par ce « portrait touchant de la communauté de Manawan », les étudiants ont relevé les « performances d’acteur·trice·s criantes de vérité, l’approche respectueuse et authentique de la cinéaste qui a le grand mérite d’avoir porté la langue atikamekw à l’écran, et la richesse de ses images. Une histoire du passé qui marque encore aujourd’hui : une leçon pour le Québec sur la résilience et l’injustice. »
Soleils Atikamekw et Un trou dans la poitrine ont été choisis suite à des délibérations entre les délégués de chacun des 58 cégeps participants. Ces représentants avaient préalablement débattu des œuvres au sein de leur institution, après le visionnement des 10 films en lice. En tout, plus de 1200 étudiants ont vu et voté pour les longs métrages, et plus de 600 pour les courts métrages.
Rappelons que les longs métrages finalistes étaient Adam change lentement (Joël Vaudreuil), Festin boréal (Robert Morin), L’ouragan F.Y.T (Ara Ball), le documentaire Simon & Marianne (Pier-Luc Latulippe et Martin Fournier) et Soleils Atikamekw (Chloé Leriche).