Paul Barbeau, producteur des films Jo pour Jonathan, Roméo Onze et Avant que mon coeur bascule, passe pour la première fois derrière la caméra avec Après la neige, un long-métrage qui a été présenté en première mondiale au Festival de Shanghai en juin dernier.
Le distributeur Métropole Films est particulièrement fier d’être associé à la sortie québécoise d’Après la neige, alors que le film amorce un parcours prometteur sur le circuit des festivals internationaux.
Paul Barbeau a écrit et réalisé le film sous le sceau de la boîte Reprise, la jeune compagnie de production cinématographique qu’il a démarrée après NúFilms, la prolifique boîte de production de vidéoclips fermée en pleine gloire, neuf ans après sa création, alors qu’une de leurs productions était en nomination aux Grammy Awards. L’aventure démesurée d’Après la neige a été conçue pendant que le producteur faisait prendre un virage majeur à sa compagnie et à son collectif de réalisateurs vers le milieu de la fiction. La nouvelle proposition cinématographique de Barbeau est d’autant plus téméraire qu’il incarne un des personnages principaux du film, lui qui pourtant n’avait jamais joué ou réalisé quoi que ce soit, sauf à titre de figurant dans quelques vidéoclips. «Ce film est le plus récent d’une longue série de risques artistiques depuis les dix dernières années», assume Barbeau.
Charles Tremblay, Directeur général, Métropole Films, estime d’emblée que ce beau risque de Reprise et de Barbeau porte fruit : «J’ai toujours eu du respect pour Paul Barbeau le producteur; j’en ai maintenant pour le réalisateur. Paul a fait preuve de beaucoup de courage en sautant dans le vide comme il l’a fait avec Après la neige et il peut être très fier du résultat. C’est un film accompli et sensible, qui tient une place de choix dans notre catalogue.»
Le film met aussi en vedette Benz Antoine (de la série 19-2), Émile Schneider, Isabelle O’Brien, et Jean Larouche dans le rôle du père de Barbeau. Tourné en super 16mm, la direction photo est l’œuvre de Philippe Roy, la direction artistique est assurée par Ariane Dupuis et le montage par Salvador Valdez. François-Simon Déziel (du groupe Misteur Valaire) et Greg L.V. ont collaboré à la trame sonore du film.