Affiche du film De l’Office au Box-office réalisé par Denys Desjardins
À l’heure où la culture est menacée par les réformes de nos gouvernements, la Cinémathèque Québécoise a la très bonne idée d’organiser une série de projections des films de Denys Desjardins qui analysent le développement de l’industrie québécoise du cinéma, des années trente à nos jours et ce, dans un contexte de privatisation des services publiques.
La Cinémathèque québécoise a donc prévu, du 24 mai au 1er juin, quatre soirées durant lesquelles vous pourrez découvrir plusieurs aspects de la privatisation des institutions publiques.
« L’HISTOIRE INSOUPÇONNÉE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS »
Cinq films écrits, produits et réalisés par Denys Desjardins. Les projections ont lieu à 18h30. Denys Desjardins sera présent lors des projections pour répondre aux questions.
Jeudi 24 mai : De l’Office au Box-Office qui propose un regard historique sur le rôle et la mission publique de l’Office national du film du Canada.
Vendredi 25 mai : Le direct avant la lettre : des cinéastes de l’ONF inventent des outils et une technique qui permettront au Québec et au Canada de prendre leur place dans le paysage cinématographie mondial. Le film sera suivi de La vie privée d’Onyx Films : l’histoire de la première compagnie privée de production de films, de publicités et de séries télévisées au Québec qui domina le marché canadien jusqu’en 1970 avant de connaître une fin mouvementée.
Jeudi 31 mai : La vie privée du cinéma (1939-1979) qui invite les spectateurs à découvrir les dessous de l’industrialisation du cinéma.
Vendredi 1er juin : La vie privée du cinéma (1980-2010) retrace la privatisation des institutions gouvernementales.
Producteur, réalisateur, scénariste, enseignant et historien du cinéma, Denys Desjardins a réalisé une quinzaine de films et sites internet. Il s’implique activement pour la défense et le maintien des institutions artistiques et siège sur divers conseils d’administration, dont celui des Rendez-vous du cinéma québécois et de la Soirée des Jutra. Il est aussi porte parole du Mouvement Spontané pour la Survie de l’ONF (MSSO) et a récemment été invité à présenter ses films et à donner des conférences sur la privatisation des industries culturelles dans quatre villes du Brésil (Curitiba, Salvador, Sao Paulo et Rio).
