La Beauté de Pandore, drame de Charles Binamé (1999) avec Pascale Bussières et Jean-François Casabonne.
Vincent, travailleur sur la construction, se rend rencontre une jeune inconnue qui a passée une annonce dans les journaux. Il y va à la place de Bruno, son patron qui a un empêchement de dernière minute. C’est donc totalement fortuitement que Vincent rencontre Pandore, une jeune femme mystérieuse et au comportement étrange, mais qui lui plaît immédiatement. Ils passent l’après-midi à l’hotel.
Mais, peu après, Vincent confesse à son ami Xavier qu’il a peur d’avoir attrapé le SIDA. À compter de ce moment, sa vie bascule. Il rencontre Pandore, qui lui révèle qu’elle est séropositive. Elle le savait déjà avant de passer l’annonce.
Vincent doit donc annoncer son infidélité à Ariane, sa femme, avec qui les relations sont tendues depuis cinq ans. Elle ne supporte pas l’injustice de cette tromperie et décide alors de le quitter.
De son côté, Pandore semble de plus en plus perturbée par l’état de la situation, ne sachant plus vraiment comment se comporter avec ses amis. Elle s’enferme de plus en plus en elle, seule à dealer avec ses états d’âmes…
Évidemment perturbé par ce qu’il lui arrive, Vincent est de moins en moins préoccupé par son travail. Il va même jusqu’à s’engueuler avec son boss. Pour Vincent, c’est dans les bras de Pandore qu’il se renouvelle et se ressource, loin de tout et de tous. Il veut vivre, tout simplement, avec sa Pandore, quitte à tout perdre. Moi j’pense que cette là c’est ma dernière… Vincent est amoureux rare. Portant tout l’avenir du couple sur ses épaules, il essaye d’entraîner Pandore avec lui, dans ses visions de bonheur. Mai, bien que dÉsireuse d’y croire, Pandore reste fragile, hantée par son geste. Elle s’enfuit à l’étranger, honteuse d’avoir entraînée Vincent dans cette galère.
Charles-Henri Ramond, Mai 2009