Une vie qui commence est un drame familial qui relate le drame vécu par un fils qui a pour obsession d’honorer la mémoire de son père. Il s’agit du premier long métrage de Michel Monty, dramaturge (Cyberjack, Prise de sang), scénariste, metteur en scène (La société des loisirs, Antartikos, Gagarin Way), acteur et réalisateur. En plus de la réalisation, Monty signe le scénario, qui est inspiré de choses qu’il a personnellement vécues.
Bien que le film se déroule dans les années soixante, Monty a décidé de ne pas trop jouer la carte nostalgie. Lors du tournage, il déclarait au journal La Presse : « C’est une histoire qui appartient à cette époque. Elle ne pourrait pas se dérouler aujourd’hui, mais je me suis éloigné le plus possible de la veine des films récents. On n’y entendra pas de la musique des Beatles et ce n’est pas nostalgique. »
Présenté en première mondiale au festival international du film de francophone de Namur le 2 octobre 2010, Une vie qui commence a reçu le Bayard d’or de la meilleure première oeuvre. Le film de Michel Monty a ensuite été présenté en novembre au Forum des Images, dans le cadre de l’événement «Cinéma du Québec à Paris».
À noter que le film portait le titre de travail Cent milliards de neurones et devait à l’origine sortir le 12 novembre 2010.
Résumé
Au début des années soixante, dans une paisible famille montréalaise. Jacques est médecin, sa femme Louise élève les trois enfants dans un douillet bungalow devant lequel parade une superbe Ford décapotable rouge.
Bien que n'ayant pas un poste important au sein de l'hôpital où exerce son père, Jacques a tout pour être heureux. Il entretient une belle complicité avec son fils aîné Étienne, à qui il enseigne l'importance des cravates, les problèmes de motion dans le swing de golf ou les rudiments de l'hypnose. Et si les relations avec Guy, son père, ne vont pas toujours bien, il mène une vie rangée auprès d'une femme aimante et d'une famille qui l'adore.
Mais un jour, cette trop parfaite vie de famille bascule dans l'horreur. Jacques meurt subitement d'une crise cardiaque et on apprend alors qu'il entretenait une dépendance grave à différents narcotiques.
Ne pouvant payer les dettes (et la pierre tombale de son mari), Louise décide de déménager la petite famille dans un quartier populaire de Montréal. Mais Étienne ne peut se résoudre à cette disparition et se lance sur les traces de son père...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Charles-Antoine Perreault (Étienne) ; François Papineau (Jacques Langevin) ; Julie Le Breton (Louise) ; Raymond Cloutier (Guy Langevin) ; Rita Lafontaine (Mariette) ; Mathis Brisson (Martin) ; Juliette Vermes Monty (Marie-Ève) ; Michel Monty (Yves Sauvé) ; Éliane Préfontaine (Patricia) ; Étienne-Soucy-Lord (Michel Meilleur) ; Stéphane Crête (directeur salon funéraire) ; Benoit Dagenais (jardinier cimetière) ; Denis Gravereaux (préfet collège) ; Michel Albert (curé)...
Fiche technique
Genre: Drame - Origine: Québec, 2010 - Sortie en salles: 21 janvier 2011 - Durée: 1h43 - Visa: Général - Tournage: 22 septembre au 31 octobre 2009 à Montréal (quartier Hochelaga-Maisonneuve) - Budget: 3,9 M$
Réalisation et scénario: Michel Monty - Production: Josée Vallée (Cirrus) ; Pierre Even (Item 7) - Productrice déléguée: Sylvie Trudelle - Producteurs exécutifs: Guy Gagnon ; Patrick Roy - Financement: SODEC ; Téléfilm Canada ; crédits d'impôts provincial et fédéral ; Fonds Harold Greenberg ; Super Écran - Distribution: Alliance Vivafilm
Équipe technique - 1er assistant à la réalisation: Bernard Chabot - Costumes: Ginette Magny - Direction artistique: Gaudeline Sauriol - Distribution des rôles: Daniel Poisson ; Pierre Pageau - Montage: Dominique Fortin - Musique: Robert Marcel Lepage - Photographie: Michel La Veaux - Son: Gilles Corbeil ; Martin Pinsonnault ; Stéphane Bergeron ; Isabelle Lussier