Malarek, a street kid who made it est un drame biographique réalisé par Roger Cardinal en 1988. L’histoire du film est inspirée de la jeunesse difficile du journaliste québécois Victor Malarek, qu’il avait racontée dans son premier roman intitulé Hey Malarek! (1984). Victor Malarek fut d’ailleurs engagé comme consultant au scénario et à la réalisation du film [1].
Dans ce livre, Malarek remettait directement en question le système adopté par la Direction pour la Protection de la Jeunesse et la quasi impossibilité de sortir du système. Sous-titré A street kid who made it, le livre raconte comment l’auteur a réussi à sortir de l’ornière et trouver une voie différente qui celle qui semblait toute tracée pour lui. Si l’on se fie aux mentions indiquées avant le générique de fin du film, les constats apportés par l’enquête de Malarek sur les conditions de vie des jeunes délinquants amenèrent le gouvernement du Québec à fermer un centre de détention pour la jeunesse.
Malarek, a street kid who made it est le troisième long métrage de fiction de Roger Cardinal qui revenait au cinéma presque deux décennies après avoir réalisé les deux comédies débilitantes Après-ski et L’apparition.
Sorti durant l’hiver 1988-1989, le film n’attira que 8 000 spectateurs en salles au Québec. Il semble toutefois qu’il ait bénéficié d’une sortie en France, sous les titres Journaliste hors la loi et Enquête interdite (titre de la version DVD).
Référence : [1]: http://www.gov.pe.ca/photos/original/PAC_VMBIO.pdf
Résumé
L'histoire vraie de Victor Malarek, un délinquant juvénile devenu journaliste, qui va se battre pour dénoncer les politiques et les magouilles des centres de détention québécois, après avoir été témoin du meurtre d'un enfant par un gardien.
Les démêlés de Victor Malarek avec les institutions correctionnelles pour jeunes délinquants et sa longue lutte contre le système en place sont au coeur de ce récit véridique. Aujourd'hui chroniqueur au Globe and Mail de Toronto, Malarek a séjourné dans sa jeunesse dans un centre de détention pour délinquants. A sa sortie, il travailla dans un quotidien montréalais et son premier reportage, qui avait pour sujet les méthodes utilisées pour capturer un adolescent fugitif, fit l'effet d'une bombe.
Source: Annuaire du cinéma québécois 1988, p.76
Distribution
Elias Koteas (Victor Malarek) ; Kerrie Keane (Claire) ; Al Waxman (Stern) ; Daniel Pilon (Banks) ; Michael Sarrazin (Moorecraft) ; Kahlil Kart (Gray) ; Vittorio Rossi (Marroni) ; Claire Rodger (la mère de Malarek) ; Brian Dooley (le père de Malarek)
Fiche technique
Genre: Drame biographique - Origine: Québec, 1988 - Durée: 1h40 - Visa: 13 ans et plus - Sortie en salles: 16 décembre 1988 (pour être éligible aux Prix Génie) puis Ontario: 3 mars 1989 ; Québec: 17 mars 1989 - Première: 22 février 1989 au cinéma de la Place du Canada - Langue v.o.: Anglais - Tournage: 25 mai au 30 juin 1988 à Montréal - Budget approximatif: 3,5 M$ - Box office: environ 50 000 $ de recettes.
Réalisation: Roger Cardinal - Scénario: Avrum Jacobson, d'après l'autobiographie de Victor Malarek intitulée Hey Malarek! (1984) - Production: Jamie Brown ; Robin Spry - Société de production: Films Téléscène - Producteurs délégués: Neil Leger ; Paul Painter - Distribution: Groupe Malofilm (Québec); New World-Mutual Pictures of Canada (Canada)
Équipe technique - Casting: Elite Productions Nadia Rona - Costumes: Nicoletta Massone - Direction artistique: Claude Paré - Montage images: Yves Langlois – Musique: Alexandre Stanké - Photographie: Karol Iké
Infos DVD/VOD
Malarek, a street kid who made it est disponible en DVD en France et ailleurs en Europe, mais pas au Québec