Films du Québec

Aujourd’hui, mardi 26 février, sort en DVD le film Avant que mon coeur bascule, coscénarisé et réalisé par Sébastien Rose.

Pochette DVD du film Avant que mon coeur bascule

Étant donné que j’ai été l’un des rares média à aimer ce film, je ne peux que vous recommander de le visionner en DVD. Ce drame sur la jeunesse en mal de repères a le mérite de présenter un portrait de la marginalité très nettement décalé, loin des sentiers battus et des ruelles des grandes villes. Oeuvre brute pour ne pas dire brutale, les moyens déployés par deux êtres désespérés pour se raccrocher l’un à l’autre sont filmés sans compromis, laissant entrevoir chez Rose, après un Banquet hirsute et prémonitoire, un statut affirmé de cinéaste de l’urgence.

Le DVD sera offert en version fran̤aise, format 2.35:1, son Dolby Digital 5.1 et sous-titres Anglais РDistributeur: M̩tropole Films РCode UPC: 629159049861.

>> Fiche détaillée et bande annonce

À l’origine de cette histoire, une image très simple : à l’aube, après une nuit blanche passée à faire les quatre cents coups, je m’éloigne de mes amis, je me sépare d’eux, je suis sur le point de devenir un homme. Avec Stéfanie Lasnier, co-scénariste à qui je dois aussi le développement de La vie avec mon père, j’ai eu envie d’explorer un moment de ce type – moment charnière – dans la vie d’une jeune fille, explorer cet âge des tiraillements par excellence qu’est l’adolescence.

Lorsque je regarde en arrière, je sais que tout s’est joué pour moi l’été de mes seize ans. L’adolescence est la période de tous les possibles, notre esprit est tiraillé entre le bien et le mal. C’est l’âge où nous développons une conscience. Un temps où marchant sur une corde raide, on doit choisir de quel côté on va aller, quelle voie emprunter pour se définir.

Je crois que pour chacun de nous, arrive un moment où tout peut arriver, un moment où tout bascule. Avant que mon coeur est l’histoire de ce moment. Ce temps – moment parfois très bref – où notre destin se décide, où notre vie bascule. L’histoire de l’éveil d’une conscience. Celle de Sarah, solitaire endurcie et égoïste, qui s’ouvre progressivement à l’autre.

Notes du réalisateur dans le dossier de presse

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