Cette dans ce programme Téléfilm Canada a choisi de co-financer onze films, dont trois coproductions avec la France (1). Ne sont pas repris dans cette liste les projets qui avaient également reçu l’accord de la SODEC (voir cette nouvelle) cette semaine , à savoir: Esimésac de Luc Picard ; Inch’Allah de Anaïs Barbeau-Lavalette ; Laurence Anyways de Xavier Dolan ; Pee Wee de Éric Tessier ; Projet Omerta de Luc Dionne et Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond.
Voici donc quatre projets qui ne sont pas dans la liste de l’organisme provincial :
- Komona – Drame produit par Pierre Even et Marie-Claude Poulin (Item 7), scénarisé et réalisé par Kim Nguyen. En Afrique, Komona, 14 ans, attend un enfant. Depuis deux ans, elle fait la guerre avec une kalachnikov, entraînée de force dans l’armée des guerriers rebelles. Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui aime raconter des histoires et collectionner des livres. Au fil des mois passés ensemble, Komona et Le Magicien tombent amoureux l’un de l’autre. Alors qu’ils croient être libérés de l’emprise de la guerre, le destin en décide autrement et Komona devra, pour survivre, raconter son histoire à son enfant à naître et réparer les erreurs du passé. Autour d’eux, la guerre rage toujours…
- Liverpool – Comédie romantique produite par Rogier Frappier et Luc Vandal (Max Films), scénarisée et réalisée par Manon Briand. Une préposée de vestiaire de bar décide de rapporter un manteau non réclamé à sa propriétaire et se retrouve soudain plongée au centre d’une affaire criminelle. Un client du bar, secrètement amoureux d’elle depuis toujours, accepte de risquer sa vie pour l’aider.
- Roche Papier Ciseaux – Suspense produit par Christine Falco et Sandra-Dalhie Goyer (Les Films Camera Oscura), scénarisé par André Guiluni et Yan Lanouette-Turgeon et réalisé par Yan Lanouette-Turgeon. Un jeune autochtone quitte sa réserve et s’embarque vers Montréal et ce qu’il espère être un futur plus reluisant. Sur sa route, il croise un ancien caïd maintenant contraint à des boulots de petit homme de main. Un vieil italien ruiné participe à une roulette russe à saveur pharmaceutique dans l’espoir d’amasser l’argent nécessaire pour exaucer le dernier souhait de sa femme mourante. Un médecin radié Å“uvrant maintenant pour la pègre chinoise tente de s’affranchir de « l’organisation » qui l’emploie sans pour autant y laisser sa peau et risquer celle de ceux qu’il aime. Des routes du Nord québécois jusqu’aux antichambres du Chinatown, ces hommes, tous liés par le destin d’un chef mafieux malade et fou, pourront-ils sortir indemnes de ce cauchemar commun? La réponse viendra lors de l’éclipse lunaire. Seulement si la lumière revient à temps pour leur permettre d’y voir un peu plus clair.
- Le Torrent – Drame produit par Jacques Blain et Sylvain Corbeil (Lusio Films), scénarisé et réalisé par Simon Lavoie, et tiré de l’œuvre célèbre d’Anne Hébert. 1922 – Québec rural. Claudine, une fille-mère ostracisée par les siens, habite une ferme isolée où elle élève seule son fils François dans la plus stricte obédience religieuse. Souhaitant faire de cet enfant « bâtard » un prêtre, elle espère ainsi être réhabilitée aux yeux de la société. À son retour du collège, François, devenu jeune homme, se rebelle une première fois contre l’autorité de sa mère. Celle-ci le frappe alors si durement à la tête qu’il en devient sourd. De toutes les sonorités terrestres, François n’entend plus alors que le grondement du torrent qui s’écoule non loin de leur demeure. Par l’entremise d’un cheval indomptable qui fait son entrée à la ferme ces jours-là , le jeune homme en viendra à tuer sa mère. Après quelques mois de désoeuvrement, François sera alors rejoint par le désir d’une femme. À un colporteur qui campait sur sa terre, il achètera une jeune fille mystérieuse, qu’il prénomme Amica. Se croyant libéré de sa mère, François se laissera peu à peu apprivoiser par cette fille, mais celle-ci en viendra un jour à découvrir son terrible secret et le trahira.
¹ : Incluant la coproduction majoritaire française Magasin des suicides, un film d’animation coproduit par André Rouleau (Caramel Films), Gilles Podesta (Diabolo Films) et Thomas Langmann (La Petite Reine), scénarisé et réalisé par Patrice Leconte.
