Nous apprenions hier samedi le décès du comédien québécois René Caron, à Montréal, à l’âge de 90 ans.
Même s’il avait souvent incarné des personnages secondaires, René Caron était une figure connue du public québécois, notamment par ses apparitions dans de nombreuses publicités, ainsi que dans plusieurs téléséries populaires, dont Les belles histoires des pays d’en Haut (le propriétaire du magasin général Todore Bouchonneau), Duplessis, Le temps d’une paix et Cormoran, entre autres.
Outre la télévision, le comédien avait eu une carrière fournie au théâtre et avait participé au grand écran à une trentaine de courts, moyens et longs métrages au cours de ces cinquante dernières années. Signalons La vraie nature de Bernadette de Gilles Carle, OK Laliberté de Marcel Carrière ainsi que les films de Denys Arcand La Maudite Galette (sans doute son rôle le plus marquant au cinéma), Réjeanne Padovanni et Le crime d’Ovide Plouffe. Sa dernière apparition remonte à 2007 dans le drame La lâcheté de Marc Bisaillon.
Au milieu des années 80, il avait été avec le journaliste Roger Sylvain l’un des fondateurs de la Fondation des artistes.