Dans un mois, le cinéaste Denis Côté retournera pour la 8e fois au Festival international du film de Locarno pour y présenter en première mondiale Mademoiselle Kenopsia, son nouveau long métrage, le quinzième de sa carrière débutée il y a un peu moins de 25 ans. La 76e édition de cet important festival suisse se déroulera du 2 au 12 août.
Pour le cinéaste de Un été comme ça, Locarno, c’est un peu sa cour arrière. Son premier long métrage, Les états nordiques, s’était mérité le Léopard d’Or Vidéo en 2005. Il y a aussi remporté le Léopard d’argent pour la meilleure réalisation avec Elle veut le chaos, en 2008, et deux ans plus tard, avec Curling, qui avait également permis à Emmanuel Bilodeau de mettre la main sur le Prix d’interprétation masculine.
Synopsis officiel : Décidée à acquitter sa tâche avec dévouement, une femme s’obsède à surveiller et occuper des intérieurs anonymes. À la fois gardienne des lieux et présence fantomatique, elle devient écho à notre rapport au temps, à la solitude et à la mélancolie des espaces vidés d’activité humaine.
Kenopsia est un nouveau mot (non homologué) qui, depuis quelques années, décrit ces espaces abandonnés ou fermés qui eurent une vie trépidante; des lieux où jadis convergent les gens pour des usages divers. On parle d’un centre commercial fermé, d’une vieille bibliothèque en travaux, d’une piscine municipale sans baigneurs : des endroits qui, vidés de leur public, provoquent la Kenopsia : une mélancolie ou une anxiété accentuées par une présence de l’absence. – Denis Côté
Le film met en vedette Larissa Corriveau, avec la participation de Evelyne de la Chenelière, Olivier Aubin et Hinde Rabbaj. Distribué par h264, Mademoiselle Kenopsia prendra l’affiche dans quelques mois, après sa tournée en festivals.