Eve Ringuette dans le film Le dep (source image : page Facebook du film)
Depuis que je suis le cinéma québécois au quotidien, je suis toujours surpris de constater à quel point plusieurs de nos productions indépendantes, mais aussi notre cinéma de genre,  parviennent à voyager longtemps et loin.
Sans fanfares ni trompettes, à l’abri des festivals hyper médiatisés et des communiqués de presse tonitruants, les Snow & Ashes de Charles-Olivier Michaud, Thanatomorphose d’Éric Falardeau, Turbo Kid de RKSS, On the Horizon de Pascal Payant et maintenant Le dep se démarquent auprès d’un public de niche et parcourent souvent plusieurs fois le tour de la planète pour être présenté dans des festivals, certes moins reconnus que les grosses vitrines, mais tout de même très significatifs.
Il semble donc que depuis quelques mois ce soit le cas du suspense psychologique Le dep, adroitement mené par Sonia Bonspille Boileau qui a le mérite d’exposer de manière très fictionnelle des enjeux de société souvent relevés sous une forme narrative plus documentaire, ou cinéma du réel.
Karlovy-Vary, Vancouver (mention du jury), Winnipeg, Toronto (prix du talent émergent), San Francisco (prix de la meilleure comédienne), le film a beaucoup voyagé depuis sa sortie en salles. Et ce n’est pas fini. Car même s’il est déjà disponible en Vidéo Sur Demande, Le dep continue son périple. Il sera prochainement au Victoria Film Festival, à la 14e édition du Available Light Film Festival à Whitehorse au Yukon et ira aussi faire un tour sur les plaines lors de sa première présentation dans la région de Québec au Musée de la Civilisation.
Et les Montréalais qui l’ont raté pourront se reprendre puisqu’il fait partie de la programmation des prochains Rendez-vous du cinéma québécois. Le film sera diffusé le samedi 27 à 15 heures. Voilà votre chance!
