Trois productions québécoises de fiction ont été récompensées hier soir lors de la cérémonie des prix Écrans canadiens 2021. Si le cinéma francophone a brillé par son absence – rien pour La déesse des mouches à feu, Nadia, Butterfly ou Souterrain – les cinéastes autochtones ont été à l’honneur. À commencer par Tracey Deer, dont le drame historique Beans a récolté le prix du Meilleur film. Produit par Anne-Marie Gélinas pour EMA Films, Beans a également permis à sa réalisatrice Mohawk de mettre la main sur le Prix John Dunning décerné au meilleur premier long métrage. Le film sortira en salle le 2 juillet prochain.
Pour sa part, le film de genre de Jeff Barnaby, Blood Quantum, a récolté pas moins de sept trophées, presque tous dans des catégories techniques : Meilleurs effets visuels (Joshua Sherrett, Barbara Rosenstein, Ibi Atemie, David Atexide, Juan Carlos Ferrá, Alex Flynn, Andrei Gheorghiu, Felix Sherrett-Brown, Ali Hamidikia, Tony Wu, Carlo Harrietha et Jean-Mathieu Bérubé), Meilleure coordination des cascades (Jean Frenette et Jean-François Lachapelle), Meilleure direction artistique et conception des décors (Louisa Schabas et Sylvain Lemaitre). Le prix des Meilleurs costumes est remis à Noémi Poulin, les Meilleurs maquillages sont allés à Erik Gosselin, Joan-Patricia Parris, Jean-Michel Rossignol et Nancy Ferlatte. Jeff Barnaby a reçu le prix du Meilleur montage, tandis que le comédien Michael Greyeyes a reçu le prix d’interprétation masculine dans un premier rôle.
Le troisième long de fiction québécois à a voir été récompensé est My Salinger Year de Philippe Falardeau, primé pour ses coiffures (Michelle Côté).
Du côté du cinéma canadien, Funny Boy remporte trois prix, dont celui de la meilleure réalisation pour Deepa Mehta, tandis que Akilla’s Escape (drame de Charles Officer inédit au Québec) est reparti avec cinq prix, dont Meilleur scénario original.
Enfin, signalons que les catégories réservées aux documentaires, Errance sans retour (Mélanie Carrier, Olivier Higgins) s’est vu remettre le prix du meilleur long métrage tandis que le prix du meilleur montage (documentaire) est allé à Natalie Lamoureux pour Une femme, ma mère.