Deuxième long métrage de Vincent Biron en tant que réalisateur, Les Barbares de La Malbaie a été écrit par Eric K. Boulianne (Menteur, Avant qu’on explose), Marc-Antoine Rioux et Alexandre Auger, les créateurs de Prank, l’agréable surprise de l’automne 2016, récipiendaire du prix Gilles-Carle du meilleur 1er ou 2e long-métrage de fiction aux RVCQ 2017.
De The Mystery of the Million Dollar Hockey Puck (1975) à Junior Majeur (2017), en passant par Histoires d’hiver ou la série des Boys, le hockey occupe une place centrale dans le récit. Lequel relate le parcours d’un jeune homme aspirant à devenir agent de joueurs qui prend sous son aile son cousin, ancienne vedette déchue, dans l’espoir de le faire revenir au devant de la scène sportive.
À l’instar de bon nombre de productions québécoises du genre, le sport devient le révélateur de thèmes intimistes, récurrents dans le cinéma québécois. Entre autres: la recherche de modèles inspirants, la croyance en ses rêves d’enfance et la persévérance à les mener à bien. Même s’ils sont abordés ici sous l’angle d’un chemin initiatique tout ce qu’il y a de plus classique, le ton doux-amer donne à l’ensemble une saveur particulière, entre drame et comédie. Les Barbares de La Malbaie se démarque ainsi assez nettement des aventures glorieuses de nos si chères stars de la patinoire.
Mot du réalisateur
À ma première lecture du scénario des Barbares de La Malbaie, j’ai vécu un véritable coup de foudre. J’ai rapidement saisi la force symbolique que pouvait avoir notre sport national. J’ai reconnu dans la passion de J-P ma propre passion pour le septième art. J’ai reconnu dans la mélancolie de Yves certains moments de ma vie où j’ai ruminé les erreurs et les échecs du passé. Je me suis aussi reconnu à travers tous ces personnages secondaires qui gravitent autour des deux cousins et qui font de leur mieux pour passer à travers les grandes et les petites difficultés de la vie. J’ai compris que le hockey, c’est beaucoup plus que ce qui se passe sur la patinoire : c’est des rêves de gloire qui rencontrent des destins ratés, des instants de camaraderie suivis d’amitiés brisées, des accolades de célébration qui côtoient des bagarres violentes et surtout des idoles de jeunesse qui se ternissent. Les Barbares de La Malbaie, c’est plus qu’un film de hockey : c’est un film sur l’espoir et les regrets que celui-ci peut amener. Un récit initiatique où Jean-Philippe et Yves apprendront, chacun à leur façon qu’il faut parfois renoncer à ce qui nous est cher pour aller de l’avant.
Mot du réalisateur extrait du dossier de presse de Les Barbares de La Malbaie fourni par Entract
Résumé
Passionné de hockey depuis toujours, Jean-Philippe en connait toutes les stats et tous les potins. Son rêve est aussi grand que sa passion: devenir agent de joueurs. Ne trouvant à la maison aucune véritable référence, le jeune solitaire voue un culte immodéré envers son cousin Yves, ancien joueur de la LNH, qui évolue désormais au sein de l’équipe amateure des Barbares de la Malbaie. Mais ce dernier se blesse gravement lors d'un match régulier. Alors, lorsque l’équipe accède au championnat canadien, Yves n'a qu'une seule idée en tête: réintégrer l'équipe. Ayant perdu son permis de conduire, il arrive à convaincre JP de l’amener à Thunder Bay, où se déroule la compétition. Les deux cousins embarquent dans un périple au cours duquel ils croisent la route de Maureen, une ontarienne en panne. Durant le voyage, certaines révélations viennent chambouler l'image que JP a de Yves...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques (Yves), Justin Leyrolles-Bouchard (Jean-Philippe), Jean-Michel Anctil (Le coach), Erin Carter (Maureen), Vincent Graton, Alexandre Landry (le joueur de la LNH), Florence Longpré (l'ex de Yves), Marcel Leboeuf (patron du magasin de sport), Maude Landry, Jici Lauzon (animateur), Sophie Goulet
Fiche technique
Genre: Comédie dramatique - Origine: Québec, 2019 - Durée: 1h55 - Langue V.O.: Français - Visa: Général - Première montréalaise: 18 novembre 2019, Théâtre Outremont - Sortie en salles: 22 novembre 2019 sur 30 écrans au Québec - Tournage: hiver 2018, printemps 2019, pendant 31 jours - Budget approximatif: 2,5 M$
Réalisation: Vincent Biron - Scénario: Eric K. Boulianne, Marc-Antoine Rioux, Alexandre Auger - Production: Hany Ouichou et Jeanne-Marie Poulain - Producteur exécutif: Tim Ringuette - Société de production: Art et Essai avec la participation financière de Téléfilm Canada, SODEC, Le Fonds Harold Greenberg, CALQ, crédits d'impôts fédéraux et provinciaux, Radio-Canada, Super Écran - Distribution: Entract Films
Équipe technique - Costumes: Julie Bécotte - Direction artistique: Marie-Pier Fortier - Montage images: Alexandre Leblanc – Musique: Peter Venne - Photographie: Marie Davignon - Son: Jean-Sébastien Beaudoin-Gagnon, Christian Rivest