Trois ans après Scandale, vulgaire comédie de fesses, le réalisateur montréalais d’origine hongroise George Mihalka retourne à ses premières amours (qui ne se souvient pas de l’excellent My Bloody Valentine) avec The Blue Man, un drame mêlant horreur et fantastique réalisé en 1985 relatant l’histoire d’un publiciste doté d’un don de projection astrale qui pourrait bien être à l’origine de plusieurs meurtres survenus dans son entourage.
Écrit par Robert Geoffrion, le film met en vedette une distribution essentiellement américaine, dont entre autre la stupéfiante Karen Black, vue dans The Pyx de Harvey Hart et qui avait eu auparavant de bien beaux rôles chez Bob Rafelson ou Robert Altman. On reconnaîtra aussi l’apparition de nulle autre que l’ontarienne Lois Maxwell, la célèbre secrétaire de James Bond. Quelques personnages secondaires sont tenus par des habitués des écrans québécois, tels Joanne Côté, Roger Garand (Les ordres, Cordélia), Ron Lea (Omertà ) ou encore l’inamovible Vlasta Vrana.
Aussi connu sous le titre Eternal Evil, The Blue Man n’eut droit qu’à une toute petite sortie en salle au Québec à quelques jours de Noël 1986, certainement pour être éligible aux Prix Génie, pour lesquels il avait d’ailleurs obtenu deux nominations (Meilleur acteur pour Winston Rekert et Meilleure musique). Le film avait été primé par le public du Festival du film d’horreur d’Avoriaz en janvier 1987.
Résumé
Publicitaire lassé de sa job, Paul Sharpe a pourtant tout ce faut pour être en paix. Une jolie femme, un beau petit garçon blond âgé de six ans et une superbe maison située dans un quartier huppé de Montréal. Mais Paul a aussi bien du mal à vivre une double vie qu'il n'est plus capable de contrôler. C'est qu'il y a quelques temps, une mystérieuse danseuse nommée Janus l'a en quelque sorte envoûté en lui donnant le pouvoir de projection astrale, une sorte de voyage hors de son corps qui lui permettrait de vivre éternellement. Peu de temps après, deux personnes proches de lui meurent dans des conditions mystérieuses. Bien décidée à trouver les causes de ces tragiques disparitions, la police se met à ses trousses...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Winston Rekert (Paul Sharpe), Karen Black (Janus), John Novak (Detective Kauffman), Patty Talbot (Jennifer), Vlasta Vrana (Scott), Andrew Bednarski (Matthew), Bronwen Booth (Isis), Tom Rack (Dr. Meister), Joanne Côté (Helen), Philip Spensley (Bill Pearson), Ron Lea (Mick), Len Watt (Dr. Morton), Michael Sinelnikoff (William Duval), Anthony Sherwood (Jensen), Walter Massey (John Westmore), Dean Hagopian (garde), Roger Garand (Émile), Adriana Roach (secretaire de Meister), Arthur Grosser (Prof. Crombie), Lois Dellar (femme d'intérieur), Rob Roy (1er assistant), Roland Nincheri (client)
Special guest appearance: Lois Maxwell (Monica Duval)
Fiche technique
Genre: horreur - Origine: Coproduction Québec-USA (50%-50%), 1985 - Durée: 1h27 - Langue V.O.: Anglais - Visa: non classé - Sortie en salles: 12 décembre 1986 sur un écran à Montréal (Cineplex 1) - Tournage: du 26 juin au 29 juillet 1985 à Montréal - Budget approximatif: 1,64 M$
Réalisation: George Mihalka - Scénario: Robert Geoffrion - Production: Pieter Kroonenburg, Buck Houghton - Producteurs exécutifs: David J. Patterson, Nicolas Clermont - Société de production: Filmline International, New Century Productions avec la participation financière de Téléfilm Canada en association avec Gloal Television - Distribution: Ciné 360
Équipe technique - Costumes: Paul-André Guérin - Direction artistique: John Meighen - Montage images: Yves Langlois, Nick Rotundo – Musique: Marvin Dolgay - Photographie: Paul van der Linden – Prise de son: Gabor Vadnay
Infos DVD/VOD
The Blue Man est disponible sur DVD distribués par différents éditeurs américains.