La chute de l’empire américain est une comédie dramatique écrite et réalisée par Denys Arcand, qui signe là son 13eme long métrage de fiction en carrière. Inspiré d’un fait divers survenu il y a plusieurs années à Montréal, le film se propose d’aborder sous l’angle du thriller l’« omnipuissance de l’argent » qui découle de notre dépendance avec les États-Unis, un empire qui se meurt et dont les convulsions nous touchent brutalement, selon les dires de l’auteur. Corruption, immunité des nantis, revanche des petites gens, autant de thèmes que l’auteur de Jésus de Montréal a abordé à de multiples reprises, notamment dans La maudite galette ou Réjeanne Padovani.
Attendu en vain à Cannes, le film a cependant été vendu dans plusieurs territoires, dont les États-Unis, un bon nombre de pays sud-américains, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Chine, ainsi que plusieurs pays européens et asiatiques.
À l’origine, le projet s’intitulait Le triomphe de l’argent. Renommé très tard, le film fait désormais une référence évidente avec Le déclin de l’empire américain, qui avait valu à Arcand une nomination aux Oscar en 1987.
Résumé
À 36 ans, Pierre-Paul n'a pas réussi à trouver un emploi qui corresponde à son doctorat en philosophie. Pour gagner sa vie, il est chauffeur-livreur pour une compagnie de messagerie. Un emploi sans intérêt mais qui lui permet de vivre décemment. Un jour, alors qu'il effectue une livraison dans un centre d'achat, il est témoin d'un hold-up qui tourne au vinaigre. Sous ses yeux, une fusillade éclate, laissant sur le carreau deux des trois gangsters impliqués. Lors de sa fuite, le troisième larron, blessé à la cuisse, laisse échapper deux énormes sacs de sports remplis de billets de banque. Les sommes sont colossales.
Ne sachant trop que faire avec ce don des dieux, Pierre-Paul se tourne vers Sylvain Bigras, un cerveau deu blanchiment d'argent fraîchement libéré, pour placer les sommes dans des paradis fiscaux, loin de l'impôt. Chargés de l'enquête LaBauve et McDuff le suive à la trace, particulièrement intrigués par les activités de ce modeste employé qui s'est payé les services d'Aspasie, l'escorte la plus chère en ville. Une romance s'installe entre les deux jeunes, tandis que Bigras les aide à faire disparaître le butin...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Alexandre Landry (Pierre-Paul Daoust), Maripier Morin (Aspasie/Camille Lafontaine), Rémy Girard (Sylvain «the brain» Bigras), Louis Morissette (Pete LaBauve), Maxim Roy (Carla McDuff), Pierre Curzi (Me Wilbrod Taschereau), Vincent Leclerc (Jean-Claude), Patrick Émmanuel Abellard (Jacmel Rosalbert), Florence Longpré (Linda), Eddy King (Vladimir François), Geneviève Schmidt (Nicole), Paul Doucet (Dr Pierre-Yves Maranda), Denis Bouchard (Gilles Sainte-Marie), Yan England (Jimmy), David Savard (Steph), Rose-Marie Perreault Natasha, Alain Goulem (Sean McDowell), Catherine Paquin-Béchard (Gemma), Ayana O’Shun (Mère Jacmel Rosalbert), Dominique Bertrand (Réceptionniste Me Taschereau), Sophie Thibault (Lectrice de nouvelles), Juliette Gosselin (Médecin résidente), Mathieu Lorain Dignard (Damien)
Avec la participation de Claude Legault, Éric Bruneau, James Hyndman, Benoit Brière, Gaston Lepage, Laurent Paquin, François Dompierre
Fiche technique
Genre: Comédie dramatique - Origine: Québec, 2018 - Durée: 2h09 - Langue V.O.: Français - Visa: en attente - Première: 19 juin 2018 - Sortie en salles: 28 juin 2018 - Tournage: du 5 septembre au 8 novembre 2017 à Montréal et ses environs - Budget approximatif: 6,9 millions $
Réalisation: Denys Arcand - Scénario: Denys Arcand - Production: Denise Robert - Producteurs associés: Victor Loewy, Dominique Besnehard, Patrick Roy, Martin Desroches - Producteur délégué: Christian Ménard - Société de production: Cinémaginaire avec la participation financière de Téléfilm Canada, SODEC, Le Fonds Harold Greenberg, Le Fonds Québecor, les crédits d'impôts fédéraux et provinciaux - Distribution: Les Films Séville
Équipe technique - Création sonore: Marie-Claude Gagné - Costumes: Sophie Lefebvre - Direction artistique: Patrice Bengle - Chef décoratrice: Michèle Forest - Distribution des rôles: Lucie Robitaille, Carole Dionne - Superviseur des effets visuels: Jean-François Ferland - Montage images: Arthur Tarnowski, ACE – Musique: Mathieu Lussier, Louis Dufort - Photographie: Van Royko, C.S.C. - Directeur de postproduction: Georges Jardon - Son: Martin Desmarais, Louis Gignac
