Films du Québec

Horloge biologique est le deuxième long métrage de Ricardo Trogi, l’un des plus prometteurs des nouveaux cinéastes québécois. C’est avec ses amis et co-auteurs de son précédent film Québec-Montréal que Trogi a écrit cette comédie dramatique, plus léchée mais aussi plus grave qu’il ne peut y paraître.

Le film, qui fut un succès important au box office de 2005, aborde un thème très actuel et très présent dans notre société en pleine recherche de valeurs. La gang de gars à peine sortis de l’adolescence dépeinte par Trogi et consors, vit la trentaine de façon plutôt désordonnée et doit faire face à sa peur de la peternité et à son manque d’engagement face à la stabilité. Un portrait caustique, qui s’il ressemble à un trait généralisé, ne tombe jamais dans la caricature.

Enfin, signalons que le film a bénéficié d’une sortie dans les salles françaises en novembre 2005.
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Revue de presse

Somme toute, Horloge biologique s’avère un portrait sans prétention des jeunes trentenaires où pessimisme, mélancolie et dérision font bon ménage… enfin, suffisamment pour nous faire envisager la quarantaine avec un peu moins d’appréhension. C’est déjà beaucoup.

Source : Manon Dumais – Voir.ca – 4 août 2005.

Si ce nouveau film de Trogi est sans doute moins marquant que le précédent, l’effet de surprise passé, n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une réussite totale. Avec des acteurs de talents, des propos d’actualité, intelligents, proférés dans une langue qui est la nôtre, ce film de gars, pour des gars, a certainement de quoi séduire et faire réfléchir le Québec entier!

Source : St̩phanie Nolin Рlecin̩ma.ca Рnon dat̩

Ricardo Trogi renoue avec un humour tout aussi implacable et, le plus important, la sincérité avec laquelle il nous livre son discours. La formule s’est évidemment améliorée d’une manière considérable cette fois-ci, effectuant un pont entre les moments comiques et les scènes plus dramatiques d’une façon fort impressionnante et toujours balancée, révélant un soin particulier au niveau des répliques et des différentes mises en situation, lesquelles nous transportent vers une finale extraordinairement bien orchestrée qui en poussera plusieurs à une sérieuse remise en question.

Source : Jean-François Vandeuren – Panorama cinéma – 10 août 2005.