Films du Québec

Le huitième étage, jours de révolte est un docufiction coproduit, écrit, réalisé et monté par Pedro Ruiz, photojournaliste et cinéaste montréalais d’origine cubaine qui s’était fait connaître avec La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve, portrait de l’écrivain Dany Laferrière primé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal en 2009. Surtout actif en documentaire, Ruiz a également signé Philémon chante Habana, sur l’auteur-compositeur Philémon Cimon et Sur les toits Havane, rencontre avec ceux et celles qui passent leur vie sur la canopée de La Havane.

Mettant en vedette le véritable Jacques Lanctôt, Le huitième étage, jours de révolte se présente comme une sorte de périple « poétique fiévreux » où l’ex-membre du Front de libération du Québec (FLQ) revisite le lieu de son exil cubain. Le film est sorti sur un écran à Montréal le 27 octobre 2023 et sera présenté sur la plateforme Vrai à partir du 14 novembre.

Mot du cinéaste

J’ai rencontré Jacques pour une première fois en 2005, lors du lancement d’un recueil de poèmes, Moi et une vieille négresse voluptueuse, de l’écrivain cubain Pedro Juan Gutiérrez, à Montréal. Lanctôt était son éditeur, et moi, j’étais le réalisateur d’un film sur l’auteur cubain en visite à Montréal : Animal tropical à Montréal, 2007. À cette occasion, Lanctôt m’a accordé quelques entrevues. De manière informelle, nous avons parlé des personnes qu’il avait rencontrées pendant son exil, de l’écrivain argentin Julio Cortázar, de l’essayiste uruguayen Eduardo Galeano, du cinéaste chilien Miguel Littin, des guérilleros de différents pays de l’Amérique latine…

Pendant la production de mon film sur Dany Laferrière, La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve, 2009, j’ai de nouveau rencontré Lanctôt, cette fois dans les jardins de l’Hôtel Nacional à La Havane. Je lui ai proposé de recueillir ses anecdotes et le récit de ce qu’il a vécu pendant son exil.

Mot du cinéaste disponible dans le dossier de presse du film