Il était une fois les Boys est un comédie québécoise réalisée par le Richard Goudreau, producteur des quatre épisodes de la populaire franchise Les Boys et de la série télé qui suivit, ainsi que de plusieurs films à gros budgets (Nouvelle-France ou The Elephant Song, à venir l’an prochain). Animé par un amour inconditionnel envers ses lucratifs patineurs, il nous livre donc ce cinquième opus de la série, cette fois plongée dans un Québec hivernal au cÅ“ur des années soixante.
On retrouve donc les principaux comédiens des originaux (Girard, Messier, Lebeau, Ponton, etc.), personnifiant ici les parents ou les coachs des jeunes. D’autres ont des rôles secondaires (Labbé) ou des caméos (Lafortune). La direction photo et la direction artistique sont assurées par les mêmes techniciens que la série télévisée.
Après Pour toujours les canadiens (2009), Lance et compte (2010) et Pee Wee 3D l’an dernier, le hockey est donc à nouveau à l’honneur au temps des fêtes. Certes les personnages sont connus et aimés, certes le hockey est le sport national, mais une troisième production sur ce sujet en l’espace de quatre ans, n’est-ce pas un peu trop ?.
Pour l’anecdote, on se souvient que le financement du film avait été accepté par les instances gouvernementales alors que le nom du réalisateur était encore inconnu, ce qui en avait fait jaser plusieurs.
Résumé
1967, dans une petite paroisse peu fortunée, le hockey est le seul moyen pour les jeunes de se défouler. À l'approche des vacances de Noël, un tournoi est organisé durant lequel plusieurs équipes locales devront s'affronter pour gagner la coupe. Parmi elles, deux groupes rivaux sortent du lot. D'un côté, les As, entraînés par Jimmy et Fred, et de l'autre, l'équipe anglophone de la Madison, l'employeur local, dirigée par Jean-Guy Racette.
Même s'ils font preuve d'un talent plus que limité, et malgré les vicissitudes individuelles ou familiales, les As feront tout pour battre en finale leurs adversaires de toujours. Ils seront aidés en cela par une tenace volonté d'infliger à Racette une cuisante défaite, et par un drame qui les affectera profondément.
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Marc Messier (Denis Chicoine) ; Rémy Girard (Fred) ; Pierre Lebeau (Jimmy) ; Luc Guérin (Gérard Bilodeau) ; Yvan Ponton (François Taillefert) ; Samuel Gauthier (Bob Chicoine) ; Simon Pigeon (Stan Ouellet) ; Maxime Desjardins-Tremblay (Roméo "Méo" Levasseur) ; Derek Poissant (Marcel Bilodeau) ; William Legault-Lacasse (Jean-Charles Taillefert) ; Jassen Charron (Fernand "Fern" Rivest) ; Maxime Gibeault (Ben Bouchard) ; Jeff Boudreault (Jean-Guy Racette) ; Joëlle Morin (Rachel Chicoine) ; Catherine Sénart (Marie Ouellet) ; François Léveillé (Le curé) ; Laurent Paquin (Léo Rivest) ; Sonia Vachon (Lison Rivest) ; Marie-Claude Michaud (Micheline Taillefert) ; Isabelle Delage (Yolande Bilodeau) ; Patrick Labbé (le prof Tanguay) ; Michel Charette (Raymond) ; Roc Lafortune (Sergent St-Pierre) ; Marc Hervieux
Fiche technique
Genre: comédie - Origine: Québec, 2013 - Durée: 1h47 - Date de sortie: 6 décembre 2013 - Visa: En attente - Tournage: 3 février au 20 mars 2013 à Montréal - Budget approximatif: 8,5 M$
Réalisation et Scénario: Richard Goudreau - Production: Michel Gauthier, Richard Goudreau, André Rouleau et Lenny Jo Goudreau - Sociétés de production: Michel Gauthier Productions, Melenny Productions, Caramel Films, avec la participation de Téléfilm Canada, SODEC, programmes de crédit d'impôt fédéral et provincial, Radio-Canada, Fonds Québécor, Super Écran, Harvey's - Distribution: Films Séville
Équipe technique - Costumes: Ginette Magny - Conception sonore: Michel Bordeleau - Direction artistique: Raymond Dupuis - Effets visuels: Louis Craig (producteur) - Mixage: Louis Gignac, Bernard Gariepy Strobl - Montage: Gaëtan Huot - Musique: Marc Ouellette - Photographie: Jean-Pierre Trudel - Son: Normand Lapierre