Nadia, Butterfly est un drame sportif écrit et réalisé par Pascal Plante. Pour son deuxième long métrage de fiction, le réalisateur de Les faux tatouages en 2017 s’appuie sur son passé de nageur et sur la présence au générique de quatre athlètes olympiques canadiennes pour dépeindre sous un angle plus intimiste et plus ambigu que les traditionnels films du genre, le monde de la performance et ses impacts sur ceux et celles qui en font partie. Campé dans l’univers des JO de Tokyo 2020, le scénario suit les errements d’une compétitrice de pointe qui a choisi de mettre un terme à sa carrière alors qu’il lui reste de belles années devant elle.
Tourné au cours de l’été 2019 à Montréal et à Tokyo, Nadia, Butterfly fait partie de la liste des films de la sélection officielle de la 73e édition cannoise, annulée pour cause de pandémie. Le film est présenté en ouverture du Festival de cinéma de la ville de Québec deux jours avant sa sortie en salle qui a lieu le 18 septembre. À n’en pas douter un circuit festivalier automnal suivra.
Notes du réalisateur
À 19 ans, j’ai mis fin à ma carrière sportive pour me dévouer au cinéma. Toutefois, l’avide cinéphile en moi éprouve une déception renouvelée lorsque je visionne un film qui traite de la réalité des athlètes de haut niveau. Les clichés s’accumulent, et le sportif fictif est présenté au spectateur comme un héros battant et vertueux, trop souvent unidimensionnel, et le monde de la compétition est réduit à une expression simpliste et binaire, gagnant versus perdant. Avec Nadia, Butterfly, j’ai eu envie de complexifier cette représentation… et de créer le drame sportif que l’ancien athlète en moi aurait eu envie de voir. À commencer par l’évidence : tourner avec de réelles nageuses.
Le contexte en vase clos des Jeux olympiques, zénith d’une carrière sportive, se trouve à être la parfaite toile de fond pour traiter de la psychologie d’un athlète de pointe, puisqu’il s’agit d’un condensé symbolique de sa vie : le sentiment de sacrifice dans la préparation pré-course, le sentiment de combattant durant la course, le sentiment de relâchement post-course à travers les cavales nocturnes excessives, puis, enfin, le sentiment de vide lorsque la poussière retombe. Ce sentiment de vide, il est cruel et pernicieux. Qu’arrive-t-il lorsqu’on atteint son rêve ?
Notes du réalisateur extraites du dossier de presse de Nadia, Butterfly fourni par Maison 4:3
Résumé
Nadia, nageuse professionnelle de 23 ans, a décidé de se retirer de la compétition après les J.O. de Tokyo pour se consacrer à des études d'anatomie. Bien que ce choix, que son entourage juge prématuré, lui gruge pas mal d'énergie, elle reste concentrée pour le relais 4x100m quatre nages qui aura lieu dans quelques heures à peine. Cette dernière course professionnelle se termine sur une note positive avec une médaille de bronze à la clé. Un résultat inespéré qui plonge encore plus la jeune femme dans le doute, alors qu'elle s'éloigne de plus en plus du reste de l'équipe. Seule Marie-Pierre, son amie et partenaire d'entraînement depuis dix ans, parvient à garder contact. Profitant des quelques heures qui leur reste avant de quitter le Japon, elles partent en ville faire la fête...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Katerine Savard (Nadia Beaudry), Ariane Mainville (Marie-Pierre Nadeau), Hilary Caldwell (Karen Hill), Cailin McMurray (Jessica Peckham), Pierre-Yves Cardinal (Sébastien), John Ralston (entraîneur-chef Canada), Amélie Marcil (massothérapeute), Eli Jean Tahchi (escrimeur libanais), Andrew di Prata (rameur italien), Marie-José Turcotte (animatrice Télé)
Fiche technique
Genre: Drame sportif - Origine: Québec, 2020 - Durée: 1h47 - Images: format 1.5:1, couleurs - Langue V.O.: Français - Visa: Général - Première mondiale: 16 septembre 2020, FCVQ - Sortie en salles: 18 septembre 2020 sur 49 écrans à travers la province - Tournage: durant 16 jours à Montréal en juillet et août 2019, et durant 4 jours à Tokyo fin septembre début octobre 2019 - Budget approximatif: 1,6 M$
Réalisation: Pascal Plante - Scénario: Pascal Plante ; conseillère à la scénarisation Geneviève Dulude-De Celles - Production: Dominique Dussault - Producteur exécutif: Sylvain Corbeil - Société de production: Némésis Films avec la participation financière de Téléfilm Canada, de la SODEC, du Crédit d’impôt provincial, du Crédit d’impôt fédéral, du CALQ, avec le soutien de Post Moderne et Difuze et la collaboration de Radio-Canada et Super Écran - Distribution: Maison 4:3 (Québec), Level Film (Canada)
Équipe technique - Conception sonore: Olivier Calvert - Costumes: Renée Sawtelle - Direction artistique: Joëlle Péloquin - Effets spéciaux: Marc Hall - Mixage: Stéphane Bergeron - Montage images: Amélie Labrèche – Musique: NA - Photographie: Stéphanie Weber-Biron - Son: Martyne Morin