Rien qu’un jeu – Film de Brigitte Sauriol

Rien qu’un jeu est film expérimental réalisé dans les années 80 par Brigitte Sauriol

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Drame psychologique de Brigitte Sauriol (Laura Laur) qui traite du sujet délicat de l’inceste. Le film fut présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 1983 et au 13ème New Directors/New Films Festival à New York. Titre de la version anglaise : Just a Game

Note de l’auteure

J’ai été sensibilisée à l’inceste père-fille par le récit que m’en fit une femme. Son mal de vivre d’adolescente et de femme adulte était une conséquence directe et malheureuse de cette expérience. Son récit eut l’effet de me bouleverser autant que de susciter ma curiosité. J’eus donc l’idée d’en faire un film pour raconter, à ma façon, la douloureuse agonie de l’amour d’une adolescente pour son père.

Texte issu du dossier de presse

Analyses

Brigitte Sauriol s’attaque à la réalité de l’inceste, c’est-à-dire à ce qui se passe vraiment dans la majorité des cas, quand une ou des petites filles sont en butte aux sollicitations de leur père, dans une famille moyenne. Brigitte Sauriol a fait ici un film de dénonciation, sans fioritures et sans romantisme. L’ensemble est cru, basé sur une recherche exhaustive du phénomène de l’inceste chez nous et ailleurs. Rien qu’un jeu est la somme des points les plus communs des divers témoignages recueillis.

(Texte de Françoise Wéra, paru dans La Vie en rose, novembre 1983, p. 57)

Just a Game has been indifferently acted, and its screenplay is predictable. Much more energy is spent in documenting the family’s problem than in understanding it.

(Texte de Janet Maslin, paru dans NY Times, 8 avril 1984)

Résumé

Une adolescente, Catherine, éprouve un malaise persistant dès qu'elle est en présence de son père. Il y a cinq ans, son père a eu une relation incestueuse class="DrteTexte" width="36" height="36">avec elle, mais la peur et la honte l'empêchent de se confier à sa mère. Devant ses refus répétés, le père se rapproche de la cadette, Julie. Un jour, la mère surprend Julie et son père en flagrant délit. Après une colère initiale, elle préfère fermer les yeux.

(Source résumé et affiche : Cinémathèque québécoise)

Distribution

Marie Tifo (Michelle Vézina) ; Raymond Cloutier (André Vézina) ; Jennifer Grenier (Catherine Vézina) ; Julie Mongeau (Julie Vézina) ; Julie Desjardins (Maude) ; Jimmy Bond (le pianiste) ; Madeleine Arsenault (Rachelle) ; Lothaire Bluteau (le DJ)

Fiche technique

Genre: Drame psychologique - Origine: Québec, 1983 - Durée: 1h28 ou 1h41 - Visa: 13 ans et plus - Première: 12 mai 1983, Festival de Cannes - Sortie en salles: 20 octobre 1983 - Budget approximatif: 1,2 M$

Réalisation: Brigitte Sauriol - Scénario: Brigitte Sauriol avec la collaboration de Monique Messier (d'après son idée) - Production: Monique Messier ; Yves Michon ; Jacques Pettigrew - Producteur délégué: Claude Bonin (pour Ciné II) - Société de production: Ciné-Groupe - Distribution: Astral

Équipe technique - Conception visuelle: Gaudeline Sauriol - Montage: Marcel Pothier - Musique: Robert Lachapelle ; Yves Laferrière - Photographie: Paul van der Linden - Son: Alain Corneau

Infos DVD/VOD

À notre connaissance, ce film n'est pas disponible en DVD

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