L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a dévoilé cette semaine les noms des finalistes aux prix Écrans canadiens 2019, en vue de la soirée de gala qui aura lieu le 31 mars prochain à Toronto. Pour la première de l’histoire de ces prix (et précédemment des prix Génie), les productions québécoises raflent la plupart des mises en nomination. Certes le cinéma canadien anglophone nous a paru relativement éteint l’an dernier, du moins ce que nous avons pu en voir, mais avouons que le tir groupé des productions d’ici dans les catégories du meilleur film et du meilleur scénario original est agréablement surprenant et confirme ce que nous avions déjà vu l’an dernier.
- Les cinq productions en nomination pour le prix du meilleur film sont: Chien de garde, Dans la brume, Genèse, La grande noirceur et Une colonie.
- Les cinq productions en nomination pour le prix de la meilleure réalisation sont: Sophie Dupuis pour Chien de garde, Daniel Roby pour Dans la brume, Jasmin Mozaffari pour Firecrackers, Maxime Giroux pour La grande noirceur et Geneviève Dulude-de Celles pour Une colonie.
- Les cinq productions en nomination pour le prix du meilleur scénario original: René Beaulieu pour Les salopes ou le sucre naturel de la peau, Marc Bisaillon pour L’amour, Catherine Léger pour Charlotte a du fun, Philippe Lesage pour Genèse et Guillaume Lemans pour Dans la brume.
Au total, 19 longs métrages de fiction québécois (ou coproduits au Québec) récoltent au moins une nomination.
Les films les plus cités sont : Dans la brume, coproduction France-Québec réalisée par Daniel Roby et La grande noirceur de Maxime Giroux, qui obtiennent tous les deux huit nominations. Le très beau Une colonie de Geneviève Dulude-De Celles reçoit sept nominations, juste devant The Hummingbird Project de Kim Nguyen qui en récolte six, dans des catégories techniques. Chien de garde de Sophie Dupuis est nommé quatre fois, tandis que six films québécois suivent avec trois nominations: 1991 de Ricardo Trogi, À tous ceux qui ne me lisent pas de Yan Giroux, L’Amour de Marc Bisaillon, Charlotte a du fun de Sophie Lorain, Genèse de Philippe Lesage, ainsi que Sashinka de Kristina Wagenbauer.
Signalons aussi que Rose-Marie Perreault est citée dans la catégorie interprétation féminine dans un premier rôle pour Les faux tatouages, et que le film atmosphérique de Karl R. Hearne Touched se retrouve dans les cinq meilleurs premiers films.
Du côté des productions canadiennes, ce sont le thriller Stockholm de Robert Budreau (6 nominations), Firecrackers de Jasmin Mozaffari (4) et Octavio is Dead! de Sook Yin-Lee (4) qui dominent.
À noter que La Bolduc et La chute de l’empire américain, deux des productions importantes de l’an dernier, ne figurent pas du tout dans la liste… elles n’ont peut-être pas été soumises au vote des jurys par leurs producteurs.
Pour découvrir tous les finalistes, rendez-vous au academie.ca/prixecranscanadiens.