La programmation complète du Festival du nouveau cinéma 2019 n’est as encore disponible, mais on connait déjà quelques-uns des longs métrages de fiction québécois qui ont été retenus par les programmateurs. Il s’agit de films attendus qui prendront l’affiche au cours de l’automne ou de l’hiver. La 48e édition du Festival du nouveau cinéma se tient du 9 au 20 octobre. Voici les six titres qui nous ont été communiqués la semaine dernière.
L’acrobate, sixième film du très rare Rodrigue Jean (L’amour au temps de la guerre civile) – Synopsis officiel : Dans une ville nord-américaine en plein boom de la construction, un professionnel d’âge moyen amorce une relation intime avec un acrobate russe alors qu’il visite un appartement. Les deux hommes se revoient toutes les nuits dans le même appartement que Christophe a acheté précipitamment. Au cÅ“ur de l’hiver les amants plongent sans retenue là où leur désir les entraine. – On nous promet un  long-métrage « au rythme méditatif, à la fois mystérieux et frontalement explicite ». La première mondiale du film a lieu au Vancouver International Film Festival. Fragments, la société de distribution de François Delisle, se chargera de sortir le film en salle.
Antigone de Sophie Deraspe. Pour son 5e long métrage, la réalisatrice des Signes vitaux et de Les loups a fait preuve d’une belle audace en transposant la tragédie de Sophocle dans le Montréal d’aujourd’hui. Drame social, amour déçu et immigration sont au rendez-vous. Présenté en première mondiale au festival de Toronto, Antigone met en vedette Nahéma Ricci, Nour Belkhiria, Rachida Oussaada et Antoine Desrochers. (Sortie 8 novembre).
Cranks de Ryan McKenna. Ce second long-métrage du réalisateur de Le cœur de madame Sabali est une symphonie urbaine centrée sur plusieurs personnages différents vivant dans la ville isolée et paisible de Winnipeg. (Date de sortie inconnue).
Les fleurs oubliées d’André Forcier. Une fable loufoque et irrévérencieuse digne du meilleur cinéma de l’artiste Forcier. On y parle d’urgence écologique, mais aussi de liberté, de l’hydromel et de poésie des plantes. Roy Dupuis, Yves Jacques, Christine Beaulieu, Juliette Gosselin, Émile Schneider et Mylène Mackay font partie de la distribution de ce film très attendu qui prendra l’affiche le 25 octobre.
L.A. Tea Time de Sophie Bédard Marcotte. Après Claire l’hiver, présenté au Festival du nouveau cinéma il y a deux ans, la réalisatrice signe une nouvelle fois une œuvre atypique à la frontière des genres et des styles. Les documents de presse nous préparent à un « carnet de voyage parfois méditatif, parfois hanté, qui relate avec humour, détours et fantaisie les aventures de Sophie, cinéaste, et Isabelle, directrice photo, dans un road-trip à travers les États-Unis ». (Date de sortie inconnue).
The Twentieth Century, le premier long-métrage de Matthew Rankin (le superbe court métrage Tesla lumière mondiale) nous transporte à Toronto, en 1899. Il nous fait faire la connaissance de WL Mackenzie King, alors jeune politicien en formation, torturé en amour entre une infirmière québécoise et une soldate britannique. Le plus drôle c’est qu’en parallèle, il entretient une liaison secrète avec une chaussure. Le film met en vedette Dan Beirne, Catherine St-Laurent, Sarianne Cormier, Mikhail Ahooja et Brent Skagford. (Date de sortie inconnue).
Plus de détails sur la programmation bientôt disponibles sur le site web du FNC. La 48e édition du Festival du nouveau cinéma se tient du 9 au 20 octobre.
