La déesse des mouches à feu a été sacré meilleur film québécois de l’année, à l’issue de la 22e cérémonie du Gala Québec Cinéma qui se déroulait ce soir, en présence d’un public distancié et limité aux seuls finalistes.
Déjà récipiendaire de trois prix au Gala Artisans de jeudi soir, La déesse des mouches à feu a ajouté quatre trophées dans son escarcelle. Le film a permis à Anaïs Barbeau-Lavalette de remporter le prix de la meilleure réalisation, tandis que Kelly Depeault a été sacrée révélation de l’année. Pour sa part, et pour son premier rôle en douze ans, Caroline Néron a mis la main sur l’Iris de la meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien. Le film, sans aucun doute le meilleur des 18 derniers mois, repart donc avec un total de sept récompenses.
À ses deux prix reçus au Gala Artisans, Souterrain a ajouté ce soir l’Iris du meilleur scénario, remis à Sophie Dupuis. Comme on pouvait le prévoir, Théodore Pellerin remporté son deuxième Iris en carrière pour son rôle d’un jeune mineur devenu aphasique suite à un accident de la route. Au total des deux galas, ce sont donc quatre récompenses pour ce drame humain qui se déroule dans une mine de Val-d’Or.
Avec trois statuettes, Le Club Vinland complète le trio de tête. En plus de son Prix du public, le drame de Benoit Pilon à permis, sans surprise, à Sébastien Ricard de récolter l’Iris de la Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle.
Deux autres films de fiction se sont inscrits au palmarès. Les nôtres de Jeanne Leblanc (Iris de la meilleure interprétation féminine dans un premier rôle remis à Émilie Bierre pour son rôle complexe délicatement interprété d’une jeune femme portant un lourd secret. Vacarme de Neegan Trudel, un joli premier film, mettant en vedette Sophie Desmarais. Signalons enfin que c’est le film Les Rose qui a remporté le prix du public, effaçant ainsi une part de l’injustice causée par son absence des cinq catégories dévolues au documentaire.
Lauréats du 22e Gala Québec Cinéma
Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien : Théodore Pellerin (Souterrain)
Révélation de l’année : Kelly Depeault (La déesse des mouches à feu)
Meilleur scénario : Sophie Dupuis (Souterrain)
Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien : Caroline Néron (La déesse des mouches à feu)
Prix du public : Les Rose de Félix Rose
Meilleur premier film : Vacarme de Neegan Trudel
Meilleure réalisation : Anaïs Barbeau-Lavalette (La déesse des mouches à feu)
Meilleure interprétation féminine dans un premier rôle : Émilie Bierre (Les nôtres)
Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle : Sébastien Ricard (Le Club Vinland)
Meilleur film : La déesse des mouches à feu
Meilleur long métrage documentaire : Errance sans retour (Olivier Higgins, Mélanie Carrier)
Courts-métrages : Écume de Omar Elhamy (fiction) ; Le frère de Jérémie Battaglia (documentaire) ; La saison des hibiscus de Éléonore Goldberg (animation)
