Le Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) a dévoilé hier après-midi les finalistes de sa 12e édition. Pour la première fois, les étudiants pourront voter pour leur court métrage préféré puisque cinq d’entre eux ont été retenus, en plus des cinq longs métrages traditionnellement sélectionnés. Le 1er avril, le PCCQ remettra donc deux prix après que les élèves de la cinquantaine de Cégeps participants aient complété leurs délibérations.
Les longs métrages en lice cette année sont : Arsenault & Fils de Rafaël Ouellet, Babysitter de Monia Chokri, Falcon Lake de Charlotte Le Bon, Un été comme ça de Denis Côté et Viking de Stéphane Lafleur. Il y a de quoi être étonné (pour dire le moins) qu’aucun documentaire n’ait été proposé aux jeunes, contrairement aux années précédentes.
Du côté des courts métrages, on retrouve À la vie à l’amor de Émilie Mannering (TIFF, FNC), La main gauche de Maxime Robin (Prix de la meilleure mise en scène à Fantasia), La théorie Lauzon de Marie-Josée Saint-Pierre (FNC), Oasis de Justine Martin (FNC) et Simo de Aziz Zoromba (TIFF, Sundance).
Le jury longs métrages était composé de Claude Chabot (professeur de cinéma à la retraite), Helen Faradji (critique de cinéma), Mario Fortin (ancien président-directeur général des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée) et Paul Landriau (directeur de la programmation du Festival de cinéma de la ville de Québec).
Le jury court métrage rassemblait Ariane Roy-Poirier (directrice générale de Plein(s) Écran(s)), Paule Beaudoin (cinéaste, enseignante au collégial et membre du comité organisateur du PCCQ) ainsi que Mélissa Bouchard (directrice de la programmation du Festival Regard).