Plusieurs primeurs québécoises au Festival 48 images seconde

Pour sa 8e édition, le Festival 48 images seconde propose une nouvelle fois un programme très riche, composé d’avant-premières de premières françaises et d’un ensemble d’activités explorant divers aspects et réalités de la francophonie des Amériques.

Visuel du Festival 48 images seconde 2017

Visuel du Festival 48 images seconde 2017

Dans une superbe région du centre de la France, à Florac dans le Parc National des Cévennes plus précisément, le Festival 48 images seconde affiche depuis huit ans maintenant une étonnante vitalité. Depuis trois ans, Guillaume Sapin et toute son équipe se sont dédiés à la promotion du cinéma québécois, et ont à nouveau concocté un programme riche, composé d’avant-premières de premières françaises et d’un ensemble d’activités rassembleuses dont le thème a été élargi cette année à la Louisiane qui sera avec le Québec le cœur même de la programmation.

Parmi la trentaine de films présentés au cours des festivités qui auront lieu du 13 au 17 avril prochains, pas moins de huit films seront présentés en avant-première, parmi lesquels six longs métrages de fiction. Le public pourra donc découvrir Pays de Chloé Robichaud présenté en ouverture, Nelly d’Anne Émond qui devrait avoir un certain écho puisque Nelly Arcand était très connue en France, Avant les rues de Chloé Leriche qui offrira un regard sur l’Indien d’Amérique dénué de stéréotype comme on a encore trop tendance à en véhiculer en Europe, Prank de Vincent Biron qui donnera aux jeune public une vision déjantée de la fin de l’adolescence québécoise, Maudite Poutine de Karl Lemieux qui saura sans aucun doute captiver par son superbe travail sur les images et les sons et, « last but not least » le très méditatif Mes nuits feront écho de Sophie Goyette. Au total, ce sont donc quatre films de femmes sur six primeurs qui seront offertes.

Le festival présentera aussi deux tables rondes animées par le collègue Daniel Racine qui abordera avec ses invités la place des femmes dans l’industrie du cinéma québécois et les enjeux liés à la relève. Enfin, signalons une rétrospective des oeuvres importantes du documentariste québécois André Gladu qui permettra au public de découvrir l’héritage musical des francophones d’Amérique.

Tout ça et des débats, conférences, tables rondes, rendez-vous gourmands et concerts sont aussi de la partie. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le très joli site web du festival ou sur sa page Facebook.

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