Moins couru que Berlin ou Rotterdam, mais attirant quand même plus de 130 000 festivaliers l’an dernier, le festival international de cinéma de Göteborg en Suède déploiera sa quarantième édition du 27 janvier au 6 février prochain.
Dans cet événement qui présente bon an mal an près de 450 films, rares sont les productions québécoises qui y font halte. Il faut dire qu’en dehors de quelques grosses pointures présentées dans la section « Gala », la programmation reste majoritairement concentrée sur les films d’Europe du Nord ou ceux d’autres pays présentant un visage affirmé de la nordicité. Cette année, quelques productions québécoises se retrouvent dans diverses sections non compétitives.
En fiction, trois longs métrages produits ou coproduits par des artisans d’ici figurent au programme : le Pays de Chloé Robichaud qui a semble-t-il plus de succès aux yeux des programmateurs internationaux que des cinéphiles québécois, la coproduction Le fils de Jean de Philippe Lioret avec Gabriel Arcand et comédie sentimentale tournée par Philippe Lesage (Les démons) alors qu’il était enseignant là -bas, Copenhague – A love story, et qui, en dehors d’une présentation aux RVCQ l’an dernier, risque bien de rester inédite en salles au Québec. Le documentaire Resurrecting Hassan de Carlo Guillermo Proto et le court métrage d’animation Une tête disparaît de Franck Dion sont également dans la liste des films présentés.