Décrié par la critique et boudé par le public, le dernier film d’Arcand n’a eu que peu de défenseurs. Parmi les rares voix à avoir trouvé un sens à ce pensum esthétisant, une analyse approfondie ressort du lot.
Intitulé Le règne de la beauté ou la dictature du vide absolu, le texte a paru dans Le devoir du 24 mai 2014, sous la plume de Dominique Corneillier – Professeur de littérature au cégep régional de Lanaudière à Joliette et poète.
L’auteur revient sur ce film, qu’il qualifie de critique radicale de la société contemporaine et de son hédonisme autistique et donne quelques indices pour mieux déchiffrer le film.
En conclusion de son texte on peut lire : Peut-être que la poutre esquissée par le personnage de Michel Forget, seul représentant d’une quelconque transmission, pour supporter les constructions du jeune architecte, aurait pu pendant un temps soutenir nos aspirations les plus nobles, mais le drame qui le frappe, illustré par le passage d’un train (clin d’Å“il à une scène semblable de Bonheur d’occasion, film de Claude Fournier), nous montre bien qu’il ne reste plus de l’Histoire que des drames personnels et le bonheur d’occasion d’être accompagné par un simulacre de fils, nos vrais descendants étant invisibles, occupés qu’ils doivent être par quelques tâches foraines au cÅ“ur de l’Empire.
D’accord, pas d’accord ? Ce texte analytique vous donnera-t-il le goût d’aller voir le film ?