A N’IMPORTE QUI MAIS PAS À MOI, C’EST À QUI LA FAUTE ? LA TIENNE, LA SIENNE MAIS PAS LA MIENNE! JE N’OSE PAS LE DIRE MAIS C’EST OH LA LA! CA COMMENCE À BIEN FAIRE! LA FAUTE C’EST À MAIS AU FAIT C’EST À QUI? A Y BIEN PENSER C’EST À JACQUES CARTIER
Quelques personnes tendent un piège à des touristes américains, qui échouent le long de la route, juste en face du poste d’observation du guide (Jacques Desrosiers). Michel McIntosh (Michael Devine), sa femme Mary Gay McIntosh (Mary Gay) et leur fille de 19 ans, Johanne (Michèle Chicoine). Le guide emmène les américains en ballade, et c’est parti pour un tour inhabituel de notre belle Province.
Résumé détaillé rédigé par Charles-Henri Ramond, janvier 2010
Pour leur première étape de notre périple, arrêt à l’Orange Julep (1) où le service est unilingue anglais… au grand dam du cuistot d’origine française (Paul Buissoneau) qui leur sert un hot-dog à la moutarde au vin blanc.
Ensuite, on présente les informations télévisées de Télé-Canada, où l’on découvre que le Premier Misnistre Oromokto visite les minorités blanches et leurs campements de toile. Le peuple blanc est
entièrement colonisé par les autochtones. Inversement des rôles.
Une rapide visite des rues de Montréal en camion de pompier permet de se rendre compte, qu’en plus de Ford et Chevy, toutes les compagnies sont américaines, où tout est anglophone… sauf les 85%
de la population qui parlent français. Pour aider à la francisation des rebelles du centre-ville, des haut-parleurs diffusent un programme d’InstantFrench (dans lequel on conjugue le
verbe ramer !) dans les rues.
Puis c’est la visite des Laurentides, les St-Lin, Ste-Thérèse, St-Jérôme, Ste-Rose… « Et vous vous plaignez d’être américanisés » lui dit Johanne, mais « nous sommes
aussi une colonie de Dieu » répond le guide. Dans cet endroit idyllique, une visite d’un atelier d’artisanat local qui emploie des chinois dans l’arrière boutique. Puis en rentrant sur
Montréal, la charge de la RCMP est repoussée par les assaillis. Enfin, une visite chez Ti-Lou Antique (Paul Hébert) permet aux visiteurs de faire connaissance avec l’histoire du Québec.
Rendant visite au Parlement, le guide pose la question « qui a permis que l’on invente le bilinguisme pour les canadiens français ? ». À Chateauguay, on rejoue la bataille de
1813, le seule que les américains aient perdue contre les canadiens français alors qu’ils voulaient juste apporter la démocratie et le confort. Michael va alors faire des offrandes (graille-pain,
télé, appareil photo) au pied d’une statue du Centre-ville…
Dans les vergers, le Québec flirte avec les USA, et redonne vie à la légende de la dame blanche. Tandis que les parents se pâment devant la basilique de Ste-Anne-de-Beaupré et goûtent aux joies des miracles ; les jeunes se défoulent sur un rock endiablé dans une casse de vieilles autos Ã
Pierrefonds.
Venant casser le parté, introduits par la musique des James Bond, deux policiers jouent aux cow-boys, essayant en vain de dégommer avec leur pistolet deux pauvres bouteilles vides. Plusieurs
dizaines de cartouches après, il faut l’aide d’un jeune et de son lance-pierre pour enfin venir à bout de la vitre! Nos super-héros en uniforme s’en sortent vainqueur!
De la dompe à la lune il n’y a qu’un pas, que le Québec et les USA franchissent allègrement… après une courte visite de ce lieu désolé, le guide redéboule sur Terre, ce qui ne s’était jamais vu. Et tout recommença comme auparavant. Dans la scène finale, Johanne enterre le guide dans le bois au bord d’un lac et lui donne la cigarette du condamné. Elle plante quelques fleurs sauvages autour du corps et le couvre d’une couverture. God save the Queen sont les dernières volontés québécoises.
« ON FERME ! » crie une voix off
Générique de fin
(1) http://www.roadsideattractions.ca/orange.htm