Le troisième long métrage de fiction de Sébastien Pilote est sur les rails, et croyez-moi, c’est une très bonne nouvelle, tant il nous tardait de voir, après deux premiers essais plus que concluants (Le vendeur en 2011 et Le démantèlement en 2014), comment les choses évoluent pour le Saguenéen. Ainsi donc, le très joliment nommé La disparition des lucioles entamera son tournage en début de semaine prochaine pour le conclure fin juin dans la région du Saguenay.
Mettant en vedette Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau et Luc Picard, le film – conçu  « pour sonner comme une chanson populaire » selon le réalisateur – relate l’histoire de Léo (Karelle Tremblay), une jeune fille dégourdie, marginale et insatisfaite, qui rencontre Steve (Pierre-Luc Brillant), un homme plus âgé, guitariste solitaire et reclus. Léo vit avec sa mère et son beau-père, l’animateur de radio populiste (François Papineau) qui a poussé à l’exil dans le Nord l’homme qu’elle admire, son père (Luc Picard), le chef du syndicat déchu. Frustrée et en colère, c’est dans sa relation équivoque avec Steve, au rythme de leçons de guitare et de son nouveau travail d’été, qu’elle pourra trouver une sorte de réconfort et amorcer sa fuite.
Écrit et réalisé par Sébastien Pilote, La disparition des lucioles est produit par Bernadette Payeur et Marc Daigle pour l’ACPAV. Michel La Veaux assure la direction de la photographie, Éric Barbeau la direction artistique. La prise de son est de Gilles Corbeil. Stéphane Lafleur fera le montage du film et Philippe Brault composera la musique originale. Distribué par Les Films Séville, devrait prendre l’affiche en 2018. Et on a bien hâte !