En effet, la semaine dernière, la comédie chouchou des français (en salles depuis le 27 juin) a franchi la barre des 370 000 spectateurs après 9 semaines d’exploitation. La barre des 400 000 entrées sera donc largement dépassée, faisant de Starbuck un succès équivalent à celui de La grande séduction (Ken Scott encore). Il était encore présenté sur la moitié des écrans disponibles à sa sortie (98 copies), soit autant que lors de sa 5e semaine et augmentait même son score par rapport à la semaine précédente.
Ce succès s’explique notamment par les honneurs reçus lors du Festival international de la comédie de l’Alpe d’Huez, une critique très favorable mais aussi et surtout grâce à un bouche-à -oreille extrêmement positif. Les notes élogieuses des spectateurs postées sur le plus important site de cinéma en France classent même Starbuck dans le top 3 de leurs films préférés.
Un tel exemple de longévité, porté à bout de bras par un distributeur qui a vraiment cru en son film, a de quoi faire rêver ici au Québec, quand on sait qu’un film n’a quasiment jamais le temps de se bâtir une réputation auprès du public avant de disparaître définitivement des écrans.
C’est tout le mal que l’on souhaite à Monsieur Lazhar, sorti hier, et qui semble parti sur des bases encore plus fortes. À suivre sur ce blogue.