Le Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) a annoncé hier les deux films lauréats de sa 12e édition. Les cégépiens participants ont couronné le long métrage Viking du réalisateur Stéphane Lafleur, lauréat au PCCQ pour une troisième fois, après Tu dors Nicole (édition 2015) et En terrains connus (édition 2012). Le jury a déclaré : « Une science-fiction comique à l’image du Québec, un humour propre à nous, des questions identitaires, notre rapport aux États-Unis, des réflexions sur le cinéma en tant que tel. Un grand film, drôle et intelligent. »
Pour la toute première fois, le PCCQ remettait un prix à un court métrage. Le documentaire Oasis de la réalisatrice Justine Martin a salué par le jury pour la simplicité et le sujet original du film, sa délicatesse, la beauté de ses plans de nature et le choix des lieux symboliques.
Les deux films ont été choisis suite à des délibérations entre les représentants de chacun des 54 cégeps participants. Chaque responsable avaient préalablement débattu des films au sein de leur institution avec un groupe d’étudiants, après le visionnement des cinq longs métrages et cinq courts en lice.
Rappelons que les longs métrages de cette 12e édition étaient Arsenault et Fils (Rafaël Ouellet), Babysitter (Monia Chokri), Falcon Lake (Charlotte Le Bon), Un été comme ça (Denis Côté) et Viking (Stéphane Lafleur). Du côté des courts métrages, on retrouvait À la vie à l’amor (Émilie Mannering), La main gauche (Maxime Robin), La théorie Lauzon (Marie-Josée Saint-Pierre), Oasis (Justine Martin) et Simo (Aziz Zoromba).