L’Association des cinémas parallèles du Québec (ACPQ) annonce le lancement de son projet « Voir le cinéma québécois, c’est l’adopter! » qui consiste en l’organisation de séances de films québécois destinées aux groupes de francisation et d’alphabétisation. Partant du principe que le cinéma constitue un excellent outil d’apprentissage et d’intégration sociale, l’ACPQ a sélectionné douze films qui permettront aux personnes venues d’ailleurs de mieux comprendre la culture et la société dans laquelle ils ont élu domicile.
Le cinéma est particulièrement propice à cet apprentissage, en plus d’être une méthode ludique pour se familiariser aux spécificités de la langue québécoise. Les films sélectionnés présentent donc une variété de sujets, de genres et d’approches, reflétant notre société. On retrouve des documentaires: Godin, Le goût d’un pays et Nin e Tepueian : mon cri ainsi que des fictions: Antigone, Avant les rues, Jeune Juliette, Jour de merde, Le meilleur pays du monde, Nadia, Butterfly, Solo, Une colonie et le récent Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.
De Rouyn-Noranda à Gaspé, en passant par Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu ou Terrebonne, l’ACPQ et ses 72 membres ciné-clubs et festivals, qui ont depuis toujours fait une grande place au cinéma québécois, ouvrent leurs salles à ces projections. Les organismes intéressés peuvent contacter un ciné-club participant près de chez eux pour organiser une ou plusieurs séances.
En outre, chaque film est accompagné d’un cahier d’accompagnement qui permet aux organisateurs de faire des choix éclairés tout en offrant des pistes de discussion pour orienter les échanges qui suivront les projections. Ces cahiers sont accessibles dans un espace internet dédié qui fournit également la liste des lieux de diffusion et les explications sur la marche à suivre.